Dossier d’œuvre architecture IA00006174 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique
  • inventaire topographique, Audierne
Phare de Lervily (Esquibien fusionnée en Audierne en 2016)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes Cap Sizun - Pointe du Raz

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cap Sizun - Pont-Croix
  • Commune Audierne
  • Lieu-dit Lervily
  • Cadastre 2022 AB 4
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Esquibien
  • Dénominations
    phare
  • Appellations
    dit phare de Lervily
  • Parties constituantes non étudiées
    sémaphore, batterie

La présence d’une tour cylindrique à Lervily est attestée dès 1744 par un plan d’élévation d’un « fare de signaux projeté à refaire à la pointe de Lervily près d’Audierne » dessiné par DUBREUIL-DUMARCHAIS. Selon ce plan, la tour était haute de 30 pieds (environ 9m) et d’un diamètre de 2 toises (environ 3,70m). Elle possédait un logement pour un gardien au rez-de-chaussée et un escalier à vis pour atteindre le sommet. Une carte marine de 1776 donne un nom à cette tour : le Fanal du Pharillon.

En 1793, le Génie et l’Artillerie construisent au sud de la tour, au plus près du littoral, une batterie côtière pour protéger le port d’Audierne et les plages de Sainte-Evette et Trescadec. Equipée d’un corps de garde avec logement, d’une poudrière, d’une guérite et de deux canons de 18, elle croisait ses feux avec les batteries de Cremenec en Plouhinec et du Raoulic à Audierne. Il est probable que la tour soit à cette époque équipée d’un mât à signaux.

L’ensemble tour / batterie est toujours signalé sur le cadastre de 1837. Il s’agit alors du « fort de Lervily ». L’emprise au sol de cette batterie aujourd’hui disparue est signalée par la présence d’une borne toujours visible sur laquelle est gravée une ancre de marine.

En 1862, un sémaphore est bâti à la proximité ouest de la tour, plus en retrait de la côte que ne l’était la batterie. Il faisait partie d’un réseau de nouveaux postes électrosémaphorique, tous bâtis entre 1860 et 1862. Ce dernier présente une architecture répondant aux modèles adoptés par l'Amirauté de Brest en 1860 : Il comporte deux bâtiments en forme de T qui accueillent les logements pour les guetteurs et une chambre de veille. Une gravure de 1871 montre qu’à cette date la tour, la batterie et le sémaphore ont cohabité. Toujours en élévation aujourd’hui, le sémaphore a été restauré et remanié en hébergement touristique.

La tour est cédée aux Phares et Balises autour des années 1960 qui y créeront un phare.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 18e siècle , daté par travaux historiques

Situé au sud du village de Lervily, dans la commune historique d’Esquibien, le phare du même nom se dresse à l’ouest de l’embouchure du Goyen.

La tour circulaire, haute de 12 m, est en moellons de granite enduits et présente quatre ouvertures : une porte côté est et trois petites fenêtres au sud, à l’ouest et au nord. La pierre de taille est utilisée dans l’encadrement de ces baies et sur une corniche qui coiffe le fût. Le phare présente en son sommet une petite lanterne et 4 panneaux solaires.

A ses côtés se dresse un ancien sémaphore dont les deux bâtiments forment un T. L'extrémité sud est en abside polygonale couverte d'un toit à croupe en ardoise et percée de cinq fenêtres pour une vue panoramique. Le tout est en rez-de-chaussée sur combles aujourd’hui aménagées et est appareillé en moellons de granite enduits. Seuls les encadrements des baies sont en pierre de taille.

  • Murs
    • granite moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
    • croupe
  • Mesures
    • h : 1 190 cm
  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat

Bibliographie

  • Henri CHALM, Les guetteurs de l'Iroise, 2011.

    Collection particulière

Annexes

  • Enquêtes de 1977-1978, 1980-1984
Date(s) d'enquête : 1983; Date(s) de rédaction : 1984, 2022
Articulation des dossiers