L’existence du manoir est attestée dès le 15e siècle. Un aveu de 1560 en donne une description : la partie sud du manoir est alors appelée "Maison Neuve". En 1753 sont cités : maison, colombier, jardin, écuries, pressoir, chapelle. En 1973, une petite construction au sud du manoir est encore appelée "orangerie" par le fermier. Dans la cour demeure un élément du pressoir à pommes.
Boisnouault formait un ensemble manorial complet, très amputé actuellement. Le logis lui-même est remanié (19e siècle) ; l'élément le plus ancien est la fenêtre sud de la façade antérieure qui peut dater du 16e siècle.
Des transformations récentes ont eu lieu : la toiture est neuve, faisant disparaître les lucarnes visibles en 1968. Le remembrement a achevé de combler les douves, et a rasé la motte signalée par l'enquête de 1968.
Ce manoir est cité dans l'ouvrage de Paul Banéat : "à 1600m du bourg, sur le bord est de la route. Il conserve une motte connue sous le nom de Butte-à-Madame, une fuie et des restes de douves rectangulaires ; sa chapelle est sécularise. Il était aux de la Roche en 1412 et passa par alliance aux le Vayer seigneurs de la Renarzière. Les de Porcon seigneurs de la Renarzière le possédèrent ensuite. Il passa par alliance au 16e siècle aux Paisnel et par alliance aux de Vassé seigneurs de Foulletorte. Les du Guesclin seigneurs de la Roberie le possédaient en 1576 et le vendirent en 1600 aux Lorpheuvre ou le Febvre qui l'avaient encore en 1776. Les registres des Réformations citent comme appartenant aux Chausné en 1513".
Photographe à l'Inventaire