• inventaire topographique, Fougères-Sud
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Maison, La Brosse (Saint-Sauveur-des-Landes)
Œuvre étudiée
Auteur
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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Fougères Sud
  • Commune Saint-Sauveur-des-Landes
  • Lieu-dit La Brosse
  • Cadastre 1960 B1 514

Certaines caractéristiques architecturales permettent de dater le logis de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle : ainsi, les portes en plein cintre, la fenêtre à appui saillant et les cheminées. Selon la tradition orale, la cheminée de l'étage proviendrait d'un pillage du château de Fougères.

Lors de l'enquête de 1969, les pièces du rez-de-chaussée étaient une étable (au nord) et l'habitation (au sud). A l'étage, il y avait une chambre, au sud, et un grenier, au-dessus de l'étable. L'habitation et l'étable se trouvaient sous le même toit, ce qui est caractéristique de l'habitat rural à cette époque. Ce n'est qu'à partir du 18e siècle que l'on commence à séparer les dépendances du logis pour des raisons d'hygiène, mais ce modèle a tout de même subsisté jusqu'aux lendemains de la Seconde-Guerre Mondiale.

  • Période(s)
    • Principale : limite 16e siècle 17e siècle

La maison se situe dans l'écart de la Brosse et partage sa cour avec une deuxième maison et des dépendances. Sa façade principale est à l'ouest. Son toit à long pans est couvert d'ardoise. Sa maçonnerie est en petit appareil de granite, à l'exception des encadrements d'ouvertures et des chaînages d'angle qui sont en pierre de taille.

La façade principale compte six ouvertures : trois portes, un percement et deux fenêtres.

Deux portes sont en plein cintre et la dernière est rectangulaire. La première porte, au nord, donnait sur l'étable, elle est en plein cintre à simple rouleau, surmontée d'un arc de décharge à claveaux. La seconde, au milieu, est plus grande et aussi en plein cintre, elle donne sur le logis. Elle est aussi moulurée d'un tore et en plein cintre mais à double rouleau sur le dessus. La troisième porte, au sud, donne également sur le logis. Elle est rectangulaire et chanfreinée, et légèrement plus petite que les deux autres. Entre les deux portes en plein cintre au niveau de l'étage se trouve un percement par lequel on accédait au grenier au moyen d'une échelle. Ce percement est rectangulaire, son appui est en pierre de taille, contrairement à son linteau qui est en bois et aux encadrements qui sont en moellon de granite.

Les fenêtres ne sont pas alignées ni disposées en travée régulière. La fenêtre du logis est située entre les deux portes du logis. Ses encadrements sont chanfreinés et elle a toujours sa grille. La fenêtre de l'étage se situe sensiblement au-dessus de celle du rez-de-chaussée. Elle éclairait la chambre. Elle présente un appui saillant mouluré, ses encadrements sont chanfreinés dans le même style que celle du rez-de-chaussée. Deux hussets sont toujours visible de part et d'autre de la fenêtre.

La maison présente un plan rectangulaire divisé par un mur de refend. Elle compte un rez-de-chaussée, un étage et un comble. Il y a deux pièces par niveau. On accède à l'étage par une échelle de meunier. Deux cheminées se trouvent dans cette maison, toutes deux sur le pignon sud, une au rez-de-chaussée, l'autre à l'étage. La maison sert aujourd'hui de dépendance à l'habitation voisine.

Bien que saine (hors d'eau, hors d'air) elle présente un risque d'écroulement, ses deux murs est et ouest s'effondrant chacun de leur côté.

  • Murs
    • granite
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Typologies
    dépendance
  • État de conservation
    menacé
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1969; Date(s) de rédaction : 1979, 2014