• inventaire topographique
  • inventaire topographique, Le Rheu
Les maisons et les fermes (Le Rheu)

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Rennes Métropole
  • Adresse
    • Commune : Le Rheu

L'habitat rural ancien est plus important que ne le laissent supposer à première vue les façades souvent remaniées aux 19e et 20e siècles.

L'implantation des plus anciennes maisons remonte au 16e siècle comme en témoignent certains éléments (1581 aux Barberais), englobés dans des constructions remaniées. La période de construction la plus active semble le 18e siècle puis le 19e siècle, bien qu'aucune date n'ait été relevée : il faut attendre 1830 pour trouver des éléments datés (Mare du Rheu). cette absence de dates précises tient aux matériaux de construction, la terre notamment. Ce n'est que vers la fin du 18e siècle qu'apparaissent les maisons construites en schiste rouge de Pont-Réan (l'Allier, les Halliers).

La disposition la plus générale des bâtiments agricoles est celle d'un alignement principal groupant plusieurs fonctions dont l'habitation ; les éléments complétant l'exploitation sont généralement dispersés mais ils peuvent être accolés perpendiculairement au corps de logis (la Coudraie, les Perrières).

Le logis est situé au rez-de-chaussée, l'étage en surcroît ne servant que de grenier, et se compose de pièces en enfilade séparées par un mur de refend auquel s'adosse la cheminée ; il est en effet rare que celle-ci soit incorporée au mur-pignon.

Les cheminées sont le seul élément de décor intérieur. Quand elles subsistent. dans la majorité des cas, les piédroits ont été refaits en brique, seuls sont conservés les consoles à simple ou à double galbe et les linteaux, en bois. Les cheminées les plus intéressantes sont appareillés, partiellement (les Barberais, les Coudrais) ou totalement (Haye du Rheu) en granite ; les galbes très semblables des consoles permettent de les rattacher à la fin du 16e siècle (1581 aux Barberais).

Les dépendances sont élevées suivant le même type de construction que le logis, elles font d'ailleurs souvent corps avec lui. Les puits ont un mur de margelle bas, appareillé en schiste, et surmonté d'une superstructure en bois portant le rouleau. les fours ont souvent disparu ; ceux qui subsistent sont soit accolés au logis (la Heuzardière, les Hauts-ruisseaux), soit isolée (la Touche Bouvier).

Dans l'ensemble l'habitat rural, très homogène, est remanié au niveau des ouvertures, en raison de la fragilité des matériaux utilisés. L'intérêt de cet habitat réside donc essentiellement dans son homogénéité, dans son intégration au paysage rural.

Édifices des 16e, 18e et 19e siècles ; chronogrammes : 1581, 1830, 1837, 1854, 1858, 1863, 1870.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
  • Toits
    ardoise
  • Murs
    • schiste
    • terre
    • bois
    • enduit
    • pan de bois
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 1 063
    • repérés 162
    • étudiés 8

Annexes

  • Enquête topographique rédigée en 1986 :
Date(s) d'enquête : 1986; Date(s) de rédaction : 1986, 2017