• inventaire topographique
  • enquête thématique régionale, Inventaire des commanderies templières et hospitalières de Bretagne
Chapelle Saint-Julien, le Temple de Haut (Limerzel)
Œuvre étudiée
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Questembert
  • Commune Limerzel
  • Lieu-dit Temple de Haut (le)
  • Dénominations
    chapelle
  • Vocables
    Saint-Julien
  • Parties constituantes non étudiées
    calvaire

S'il existait autrefois deux chapelles hospitalières à Lymerzel, seule celle dédiée aujourd’hui à Saint-Julien est encore en élévation. Appelé Temple Neuf en 1574, la chapelle Saint-Julien est placée sous les vocables de Saint-Jean-Baptiste et de Sainte-Marie-Magdeleine, elle dépend du membre de Malansac sous le ressort de la commanderie de Carentoir. Le commandeur Jean Le Pelletier jouit du tiers des aumônes et tient une maison et ses jardins en héritage. Selon l’aveu de 1652, la chapelle était bien entretenue, il y a un calice d'argent qui nous a esté monstré avec les ornements pour le service divin. Cayot-Delandre rapporte en 1847 qu’à l’intérieur de la chapelle la croix de Malte y est peinte à fresque et répétée cinq fois sur ses murs.

  • Période(s)
    • Principale : 14e siècle, 16e siècle, 20e siècle

La chapelle Saint-Julien adopte un plan rectangulaire à nef unique dont les parties les plus anciennes semblent remonter à la charnière des XIVes et XVes siècles. Le portail occidental en arc brisé à deux rouleaux simplement chanfreinés est surmonté d’une archivolte aux culots ornés de visages presque effacés. Une petite croix monolithe marque l’arête de cette archivolte et un clocheton renaissant termine la ligne de faîte. Le pignon occidental est ceint de deux contreforts angulaires à doubles larmiers dont la saillie est égale à celle du socle. La façade sud-est percée d’une porte voutée en ogive d’un seul ressaut et d’une fenêtre en arc brisé au claveau central blasonné. Le chevet est contrebuté par quatre contreforts à larmiers simples et à larges socles. Il est percé d’une baie géminée au réseau à quadrilobe et écoinçons. La façade nord-est aveugle, seule une série de boulins rythme son parement extérieur.

À l’intérieur, la chapelle a conservé un pavement ancien et le chœur est séparé de la nef par un degré supérieur de pierre. L’autel parait être du XVe ou XVIe siècle et une frise géométrique peinte se devine encore sur la partie supérieure de l’antependium. Sur l’autel, un retable monolithe en granite de la même période représente à gauche, une scène de La Nativité, tandis qu’à droite s’étend sous trois arcatures trilobées, Saint-Jacques-le-Majeur, une Crucifixion et Marie-Madeleine. Au-dessus, le vitrail contemporain de la baie géminée du chœur représente à gauche, Saint-Julien-de-Brioude et à droite Sainte Marie-Madeleine vêtu d'une longue robe ocre et d'une chlamyde bleu ciel. L’écusson de l’Ordre de Malte est représenté au pied de chaque personnage.

  • Murs
    • granite moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

Bibliographie

  • CAYOT-DELANDRE, François-Marie. Le Morbihan, son Histoire & ses Monuments. Vannes : A. Caudéran, édit. 1847, réimp. Auray : éd. du Bastion, 1990.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dits Chevaliers de Malte en Bretagne, Nantes, 1902.

Annexes

  • Ancien inventaire topographique de 1979 :
Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 1979, 2016