• inventaire topographique
  • inventaire topographique, communes riveraines du canal (Nantes à Brest)
Manoir, la Ville Dan (Guillac)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays d'Accueil touristique d'Oust à Brocéliande - Josselin
  • Commune Guillac
  • Lieu-dit Ville Dan (la)
  • Cadastre 1986 ZW 1
  • Dénominations
    manoir
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, enceinte, dépendance, cour

Ce dossier correspond à une transcription numérique d’éléments d’enquêtes antérieures à 2000. Tout enrichissement est le bienvenu.

Le contraste entre le moellon de schiste et la pierre de taille de granite, caractéristique d'une bonne partie de l'architecture de cette zone, est particulièrement évident dans la façade du manoir de fondation assez tardive, datant du 16e siècle. Déclassé en ferme, puis abandonné, le manoir a été restauré dans les années 1990.

(J. P. Ducouret)

En 1479, La Ville-Danne appartenait à Even Paneto. Lors de la réformation (recensement de la noblesse) de 1513, le manoir est mentionné à Nicolas Paneto, seigneur de la Guermanière, qui le tenait de son père Guillaume Paneto "homme de bas état". Au 17e siècle, la Ville Dan passe à la famille Morice "qui fournit tout une dynastie de notaires et arpenteurs du comté de Porhoët". Au cours du 18e siècle, la Ville Dan passe par mariage à Joseph Baron puis, en 1781, il échoit par héritage à Olivier-Mathurin Baron, petit-fils de la dernière fille Morice, qui s'installe en 1795 comme notaire à Ploërmel, laissant l'exploitation à un métayer. Le manoir a été construit pendant la 1ère moitié du 16e siècle en deux campagnes rapprochées, le corps de logis nord étant le plus ancien. Les dépendances, dont une chapelle et une enceinte, sont détruites. L'ensemble est en cours de restauration.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 16e siècle

Logis de plan rectangulaire comportant deux corps de même hauteur, d'époques différentes. La structure du corps de bâtiment de gauche, le plus ancien, a été modifiée, entraînant des reprises de baies en façade et le recoupement d'une cheminée par un plancher ; l'escalier de ce corps n'est pas conservé. Charpente à trois fermes de type "upper-cruck" avec poinçon, entrait retroussé et liens de contreventement. Le corps de logis de gauche, à une pièce par niveau, comporte un sous-sol ; sur la façade arrière, un appentis, percé d'une bouche à feu, abrite un escalier en vis sans jour desservant l'étage et indirectement l'étage de l'autre corps de logis. Cette partie se caractérise par un appareil plus soigné, des fenêtres plus grandes et des cheminées à décor Renaissance. Charpente du même type que sur le logis principal.

(J. -P. Ducouret)

  • Murs
    • schiste moellon sans chaîne en pierre de taille
    • granite
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour
  • Typologies
    plan allongé ; ouverture de tir
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • BOUIX, Pierre. Histoire de Guillac. Guillac, 1931, 1936.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 71-74
  • Inventaire général des Monuments et des Richesses Artistiques de la France. Région Bretagne. Canton de Josselin, Morbihan. par Christel DOUARD et Jean-Pierre DUCOURET et al., Rennes : APIB, 1995. (Images du Patrimoine ; n° 148).

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 29, fig

Annexes

  • Inventaire topographique sur le canton de Josselin, 1990 :
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1990, 1992, 2015
Articulation des dossiers