Chapelle construite au début du 16e siècle, comme l'indique le remplage en fleur de lys de la verrière du chevet, une forme qui rappelle le rattachement de la Bretagne à la France. La chapelle a été remaniée.
Les sablières portent des armes non identifiées : macles.
Bâtie par la famille Plouer de Trénaleuc, la chapelle était la dépendance du manoir du même nom et était alors privée. C’est le plus ancien édifice religieux de la commune après l’église Saint-Pierre-Saint-Paul.
En 1715, des personnes du voisinage furent bernées par des gens mal intentionnés qui leur promettaient de trouver des trésors : « il fallait dire la messe dans la chapelle et déposer une bourse en cuir dans laquelle avait été mis vingt ou trente écus pour trouver le double le lendemain ». Deux personnes des environs s’aperçurent de ces manœuvres ce qui permit de mettre fin à ces abus. Les auteurs de ces méfaits furent excommuniés et condamnés.
L'association Sauvegarde du patrimoine de Guégon a entrepris, en partenariat avec la municipalité, des travaux de rénovation de la voûte de la chapelle en 2013. Le travail a été confié à l'entreprise Le Gendre, charpentier-menuisier de Guégon. Les travaux ont débuté mi-septembre 2013 pour se terminer mi-octobre de la même année. Les travaux réalisés ont permis de consolider définitivement la voûte qui montrait des signes de détérioration. Le bois fut légèrement coloré et résiste désormais à l'humidité. Le sol de la chapelle a été rénové en septembre 2020 par l’association Sauvegarde du patrimoine de Guégon.
Cette chapelle sert une fois par an pour les rogations qui se déroulent en mai, le lundi de la semaine de l'Ascension. Le rendez-vous se perpétue pour bénir les cultures, et prier pour que la récolte soit bonne et que la population vive sans faim.
(Inventaire du patrimoine du pays de Ploërmel, Oligo Baptiste, 2025)
Photographe à l'Inventaire