La chapelle Saint-Joseph a été bâtie à l'emplacement de l'ancienne église paroissiale démolie en 1807.
En 1870, devant l'avancée des troupes prussiennes, l’Abbé Nantel, prêtre de Saint-Méen, fait vœu d'édifier une chapelle si elles n’atteignent pas la commune. Rendue possible par une souscription et des quêtes, la construction commencée dès 1871 se termine en 1879.
Selon Pocquet du Haut-Jussé, la chapelle pourrait être attribuée au chanoine Brune : le motif de la rose de la façade, ou la manière dont les colonnettes des nervures des voûtes retombent à environ 1,50 m du sol, sont en effet représentatifs des réalisations du chanoine. Les ouvertures de la nef et du chœur, sont celles qu’il a dessinées pour son plan type d’église à reproduire ; la table d’autel, ressemble enfin beaucoup à du mobilier mis en œuvre à la chapelle Saint-Martin de Rennes, et à un degré moindre à un autel qu’il réalise pour la chapelle Saint-Sauveur du collège Saint-Sauveur à Redon.
La construction de la chapelle de Saint-Méen intervient après celle de de Saint-Servan, également dédiée à saint Joseph.
Dédiée aux morts de la guerre de 1870, la chapelle Saint-Joseph de Saint-Méen-le-Grand est devenue depuis un mémorial en l’honneur des combattants tués lors des conflits suivants comme en témoigne l’inscription sur sa façade