Il existait huit chapelles sur le territoire de la commune de Saint-Sauveur-des-Landes, sept étaient des chapelles de manoirs. Seulement deux chapelles existent encore, il s'agit de la chapelle Saint-Jospeh et de la chapelle de Chaudeboeuf.
La chapelle Saint-Joseph, située à la Maladrerie appartient à la paroisse. Bien qu'il n'y ait plus d'offices, le jour des Rameaux, les fidèles vont en procession de l'église jusqu'à la chapelle. Cette chapelle construite en granite date du 19e siècle.
La chapelle de Chaudeboeuf dépend du château de Chaudeboeuf. A l'origine, la chapelle, dédiée à Saint-Joseph, était indépendante de l'habitation principale. Elle est prolongée en 1932 par une nouvelle nef plus vaste qui la rattache au château pour accueillir la population croissante de l'hospice. Cette chapelle a été presque entièrement refaite au 18e siècle et bénite en 1757, pourtant il ne subsiste de cette époque que le chœur et la sacristie de la chapelle. Dans cette partie, une porte plus ancienne est remployée : il s'agit d'une porte en accolade surmontée d'un gâble, probablement du 16e siècle, qui est ornée des armoiries visibles de la famille Pinel, fondateurs de l'église et premiers propriétaires des terres de l'ancien manoir jusqu'en 1650. Elle est construite en pierres appareillées et se termine par un grand pignon demi-circulaire avec un petit campanile en pierre à une arche et un grand perron lourd et droit qui donne accès à une terrasse. On voit aussi des débris d'un monument élevé en l'honneur d'un chanoine issu de la famille Le Lièvre et mort en 1704.
Parmi les chapelle disparues nous pouvons citer :
La chapelle Saint-Gilles de Bois Nouau, qui dépendait du manoir du même nom. Cette chapelle fondée de messes, avait besoin de réparation en 1781. Il s'agissait d'une chapelle sécularisée, elle fut détruite et se trouvait à l'emplacement de la croix actuelle.
La chapelle du Champlion, située près de cet ancien manoir, au village actuel du Bas-Champlion, n'existait déjà plus 1884.
La chapelle du Tanut qui avoisinait ce manoir en 1677. Elle était déjà détruite en 1884.
La chapelle "Le Père Eternel" du Tertre. En 1617, jean de Fleurville et Léonarde le Douillet, sieur et dame du Tertre, fondèrent dans cette chapelle deux messes hebdomadaires les lundi et vendredi. Jean Prodhomme en 1640 et Jean Vandebord en 1734 furent pourvus de ce bénéfice. Il est a noter que le Tertre fut donné au 12e siècle à l'abbaye de Rillé par Sylvestre Pinel, lorsque celui-ci se fit religieux dans ce monastère. Les chanoines réguliers de Rillé aliénèrent la terre du Tertre au 16e siècle et conservèrent seulement le fief de ce nom. La chapelle du Tertre, ayant besoin de restaurations en 1781, n'existait plus en 1884.
La chapelle du Tronçay qui dépendait de ce manoir, déjà détruite en 1884. Quelques statues anciennes qui en proviennent étaient conservées dans le grenier de la ferme.
La chapelle des Vairies avoisinait ce manoir en 1676, on en retrouve les restes au village de la Haute Vairie.
Photographe à l'Inventaire