Les lotissements Cotard et d'Aubert :
La station de Pléneuf-Val-André n'échappe pas à la règle en matière d'urbanisation des espaces littoraux à la fin du 19ème siècle. Comme dans toutes les stations, le lotissement est à la base de l'urbanisme résidentiel. A Pléneuf-Val-André, on trouve essentiellement deux types de lotissements :
- le lotissement en site de promontoire, représenté ici par le lotissement dit des communs du Château, établi sur une pointe rocheuse aux versants escarpés. Offrant de remarquables perspectives sur la mer, il se caractérise par une prise en compte des courbes de niveaux et par la présence de parcelles géométriques disposées de part-et-d'autre des voies de circulation. Caractérisé par une relative hétérogénéité architecturale, il présente également les éléments inhérents à ce type de lotissement du fait de la présence de murs de soutènement, de jardins en terrasse et d'escaliers abruptes permettant d'accéder aux plages.
- le lotissement en site dunaire, représenté ici par les Graviers des Monts-Colleux, les Graviers des Garennes et les Graviers du Guémadeuc. Ces trois lotissements offrent l'archétype du lotissement établi sur un site dunaire aux abords d'une plage de sable fin. La densité urbaine et le plan composé de lots géométriques aux parcelles régulières (système d'échiquier) sont commandés par la topographie (terrain plat), la vue sur mer et l'accès à la plage. Le lotissement est généralement desservi par un ou deux axes principaux (artère vitale) reliés à une digue par des rues transversales. Ce type de lotissement généré le plus souvent par l'absence de contrainte topographique constitue certes un gage de rentabilité mais il reste très souvent moins ouvert à l'hétérogénéité architecturale comme en témoigne le paysage architectural de la rue de l'Amiral-Charner.