• patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
Moulin à farine au Moine, actuellement maison, le Moulin au Moine (Erquy)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Arrondissement de Saint-Brieuc - Pléneuf-Val-André
  • Hydrographies dérivation de l' Islet
  • Commune Erquy
  • Lieu-dit le Moulin au Moine
  • Cadastre 1846 E3 472, 473 ; 1965 E3 414
  • Dénominations
    moulin à farine
  • Précision dénomination
    Moulin de Saint-Cano
  • Appellations
    moulin à farine au Moine
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bâtiment d'eau, logement patronal, écurie

Le moulin au moine est cité en 1272 dans le cartulaire de l'abbaye cistercienne de Saint-Aubin-des-Bois. Il se nommait alors le moulin de Saint-Cano et dépendait du village de Saint-Cano. Dépendant de la grange de Saint-Quéreuc, il était alimenté par une retenue d'eau alimentée, elle-même, par la fontaine de Saint-Quéreuc et un canal de dérivation en provenance des douves du château de Bienassis. Le moulin à blé était soumis aux obligations banales. Les religieux l'aliènent en 1643 pour la somme de 1169 livres mais le rachètent, puisqu'en 1710, un bail du moulin est dressé pour neuf ans. Le moulin perd alors son nom de Saint-Cano pour devenir le moulin ès moynes. (Fadila Hamelin, 2020).

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle

L'édifice, construit en moellons de granite et de grès rose, compte un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Il abritait le moulin dans sa partie sud, et le logement du meunier dans sa partie nord. L'écurie, couverte d'un toit à longs pans en tuiles mécaniques, est bâtie dans les mêmes matériaux. Le réseau hydraulique a complètement disparu (bief, étang de retenue asséché, coursier et ouvrages régulateurs).

Selon le témoignage d'André Vieillerobe, le moulin au moine était composé de "gros blocs épars en granite recouverts de sculptures. Toujours selon le même auteur, à l'origine, le pont n'existait pas mais un gué permettait la traversée. La parcelle de la retenue d'eau est maintenant aménagée en verger mais l'emprise, ainsi que le dénivelé avec le moulin, permettent de reconstituer la chute d'eau qui actionnait la roue sur le pignon sud du moulin. (Fadila Hamelin, 2020).

  • Murs
    • grès
    • granite
    • moellon
  • Toits
    ardoise, tuile mécanique
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Énergies
    • énergie hydraulique
    • produite sur place
  • Typologies
    moulin de type artisanal, de plan allongé, abritant souvent le logement du meunier à son extrémité (type A1)
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • GESLIN DE BOURGOGNE, Jules-Henri ET BARTHELEMY Anatole de, Anciens évêchés de Bretagne : histoire et monuments, Saint-Brieuc : Guyon Frères, 1856, T3.

    Edition des archives de l'abbaye de Boquen et de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois.

  • Archives sur la commune d'Erquy.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : H368-H369

Bibliographie

  • Les granges de l'abbaye cistercienne de Saint-Aubin-des-Bois. Implantation, aménagement et activités en Bretagne du 12e au 18e siècle. Fadila Hamelin, mémoire de master 2 d'histoire, Rennes 2, 2019.

  • Vieillerobe, André, Erquy, notes historiques et archéologiques, Imprimeries Simon, Rennes, 1975.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor
    p. 38

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003