Dossier d’œuvre architecture IA22002283 | Réalisé par
  • patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
Moulin à farine du Pont Jacquelot, puis usine de produits pour l'alimentation animale (Plaine-Haute)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Arrondissement de Saint-Brieuc - Quintin
  • Hydrographies dérivation du Gouët
  • Commune Plaine-Haute
  • Lieu-dit le Pont Jacquelot
  • Cadastre 1990 ZO 48, 49
  • Dénominations
    moulin à farine, usine de produits pour l'alimentation animale
  • Appellations
    moulin à farine du Pont Jacquelot, puis usine de produits pour l'alimentation animale
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bâtiment d'eau, logement patronal, écurie, bief de dérivation

Ce moulin à farine est édifié en 1836 par Yves Duval sur la rivière du Gouët, près du Pont Jacquelot. Il a été autorisé par ordonnance royale du 25 août 1836, laquelle précisait les conditions de son régime hydraulique. En 1848, le moulin, affermé à François Andrieux, moud 19 500 kg de seigle, autant de blé noir et 3800 kg d'avoine. En 1861, il est vendu à F. Andrieux. Désireux de se mettre en conformité avec les travaux réglementaires ordonnés, ce dernier demande à ce que soit réalisé un récolement, lequel conclut à l'inéxécution de plusieurs points de l'ordonnance royale. Après destruction suite à un incendie, l'usine est vendue à M. Cepré qui décide de la reconstruire, vers 1870, légèrement en aval des bâtiments primitifs. En 1963, le moulin est converti en usine de produits pour l'alimentation animale avant de reprendre, en 1965, une activité de mouture de farine de blé noir et de posson (céréales secondaires pour l'alimentation animale). Le moulin a cessé de fonctionner en 1978. L'ensemble du matériel de mouture est conservé (deux paires de meules et bluterie). Actuellement, une roue hydraulique, mesurant 6, 10 m sur 1, 40 m de largeur, est en cours de construction afin d'être placée dans le coursier ; une maison a par ailleurs été édifiée sur le soubassement du moulin de 1836. En 1836, le moulin est actionné par deux roues hydrauliques. En 1848, une statistique nationale précise que le moulin donne du travail à sept personnes dont deux femmes et trois enfants.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1836, daté par source, daté par tradition orale

Edifié en moellons de schiste et de granite, le moulin compte un étage carré et un étage en surcroît couvert d'un toit à croupes en ardoises. Au sud, le coursier est abrité par un bâtiment d'eau en appentis, largement ouvert sur l'extérieur. Des vestiges de la roue sont toujours en place. La façade nord du moulin est construite en briques avec ossature en bois. En amont du cours, se situe le logement patronal édifié sur les fondations de l'ancien moulin du Pont Jacquelot qui ont conservé les traces de l'axe d'un moteur hydraulique. Ce logement compte un étage carré couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Les écuries sont bâties dans les mêmes matériaux.

  • Murs
    • granite
    • brique
    • enduit partiel
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    1 étage carré, étage en surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe
  • Énergies
    • énergie hydraulique
    • produite sur place
  • Typologies
    moulin intermédiaire, de plan allongé, comptant moins de deux étages carrés, abritant parfois le logement patronal à son extrémité (type B2)
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    machine de production

Documents d'archives

  • AD Côtes d'Armor. Série M ; sous-série 6 M 929. Administration générale et économie (an VIII-1940). Statistiques : enquête sur les moulins à eau et à vent ; notice donnant la nature, la quantité et la valeur des matières premières employées et des produits, ainsi que le nombre des ouvriers et leur salaire. De Pédernec à Plougonver, 1848.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 6 M 929
  • AD Côtes d'Armor. Série S ; sous-série 23 S : 23 S 1 (22). Service hydraulique. Versant de la Manche. Bassin du Gouet. Le Gouet, 1835-1874.

  • AD Côtes d'Armor. Série S ; sous-série 84 S : 84 S 56. Service hydraulique. Versant de la Manche. Bassins côtiers entre le Gouessant et le Gouët. Le Gouët (ruisseau de Kerfolben, dans le cours supérieur), 1850-1932.

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003