Dossier d’œuvre architecture IA22003686 | Réalisé par
  • patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
Four à chaux de la ville Friour, puis usine de chaussures (fabrique de sandalettes et brodequins), actuellement maison, rue du Four à chaux (Saint-Quay-Portrieux)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Arrondissement de Saint-Brieuc - Etables-sur-Mer
  • Commune Saint-Quay-Portrieux
  • Adresse rue du Four à chaux
  • Dénominations
    four à chaux
  • Précision dénomination
    fabrique de sandalettes et brodequins
  • Appellations
    Four à chaux de la ville Friour
  • Destinations
    usine de chaussures, maison
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, four industriel, forge, hangar industriel, logement patronal

Le four à chaux de la ville Friour a fonctionné de 1880 à 1908. L'entreprise a compté jusqu'à une centaine d'ouvriers. Propriété de Véry (?) puis F. Le Bars, entrepreneur à Saint-Quay-Portrieux en 1895. Le four a 8,60 m de hauteur. Une fabrique de sandalettes et brodequins s'est installée sur le site après la Seconde Guerre mondiale et a fonctionné jusqu'en 1956. L'usine est actuellement désaffectée. Une partie des bâtiments a été transformée en maison.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle
  • Dates
    • 1880, daté par source, daté par tradition orale

Actuellement intégré dans le tissu urbain, le four à chaux de la ville Friour était à l'origine isolé. Un ensemble complexe de bâtiments s'organise autour d'un espace fermé. Le four proprement dit occupe l'angle sud est. Il est relativement bien conservé. C'est un massif rectangulaire élevé en moellons de schiste, enduit partiellement en ciment. A l'ouest, se trouve la forge et divers bâtiments annexes construits en moellons de schiste, avec un toit à longs pans couvert en tuile mécanique. Ils comportent un étage de comble. Dans le même alignement, vers le nord, se trouve l'ancien hangar industriel comprenant un rez-de-chaussée et un étage de comble, composé de murs en moellons de schiste. Il possède un toit à longs pans disymétriques couverts de tuile mécanique. Il se prolonge sur la façade antérieure par un auvent soutenu par une charpente en bois. Ce bâtiment permettait le chargement des marchandises à l'abri. Sa transformation en habitation a amené l'ajout d'ouvertures sur sa façade antérieure et son pignon sud. A l'origine le rez-de-chaussée et l'étage étaient entièrement ouverts, comme l'indique la partie nord encore relativement bien conservée. A l'ouest se trouvent quelques bâtiments de service, eux aussi constitués de murs en moellons de schiste et couverts en tuile mécanique. C'étaient les hangars pour les charettes, transformés ensuite en bureaux. Au nord se trouve la maison patronale. Elle comporte un étage carré et un comble à surcroît. Elle est construite en moellon de schiste avec des chaînages d'angles en brique et possède un toit à croupe couvert d'ardoise. Elle est rythmée par trois travées de baies ayant un encadrement en brique. La brique souligne par son élaboration décorative les lintaux et appuis des fenêtres. Sous le toit, des assises de briques débordantes, sur lesquelles viennent s'appuyer des aisseliers en bois, marquent une volonté de se démarquer et imposer un certain statut social.

  • Murs
    • brique
    • schiste
    • granite
    • enduit partiel
    • moellon
  • Toits
    tuile mécanique, ardoise, tôle ondulée
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Énergies
    • énergie électrique
    • achetée
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    four industriel

Documents d'archives

  • AD Côtes-d'Armor. Série M ; sous-série 5 M 42. Administration générale et économie (an VIII-1940). Santé publique et hygiène. Etablissements dangereux, insalubres et incommodes, de Rouillac à Yvignac, 1821-1931.

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2004