La corderie de Pordic existe depuis les années 1810. C'est la plus importante de la région. Elle fournit non seulement les pêcheurs et les caboteurs locaux, mais ceux de toute la côte, de Fécamp à Bayonne. Vers 1910, elle produit annuellemnt de 85 000 à 100 000 kilos de cordage. Un moteur à gaz pauvre de 25 à 35 chevaux actionne les cableuses, polisseuses et autres machines qui permettent la fabrication des cordages de tous genres, filins, filets de pêche, lignes, mais aussi les ficelles employées dans le commerce et les cordes nécessaires à l'agriculture. L'entreprise n'utilise quasiment pas de chanvres bretons car elle les trouve mal préparés et difficiles à travailler mécaniquement. Elle travaille donc des chanvres provenant de la Sarthe, la Mayenne, l'Angleterre, l'Italie, la Hongrie et l'Egypte. Dans les années 1920, la corderie existe sous la raison sociale Kerlaouezano frères. Elle fabrique des cordes pour les filets de pêche en lin et chanvre. Le site, où ne subsistent que la salle des machines et le logement patronal, est reconverti en habitation. Elle emploie de 25 à 30 ouvriers vers 1910. Elle a compté jusqu'à 40 ouvriers.
- patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Arrondissement de Saint-Brieuc - Plérin-sur-Mer
-
Commune
Pordic
-
Adresse
rue de la Corderie
-
Dénominationscorderie
-
Appellationscorderie Kerlaouezano frères
-
Destinationsmaison
-
Parties constituantes non étudiéessalle des machines, logement patronal
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Principale : 20e siècle
La salle des machines est un bâtiment de plan rectangulaire qui comporte un rez-de-chaussée et un étage de comble, couvert par un toit à longs pans en ardoise. Il possède une porte rectangulaire à encadrement de pierres de taille en granit et linteau constitué d'une poutrelle métallique et des fenêtres à arc surbaissé et encadrement de briques, que l'on trouve également sur le pignon est. De l'autre côté de la rue, dans le même alignement, subsiste le logement patronal. Recouvert d'un enduit en ciment, il compte un étage carré avec des fenêtres rectangulaires à encadrement de pierres de taille en granit. Il est couvert par un toit à longs pans en ardoise. Un appentis s'appuie contre sa façade postérieure.
-
Murs
- brique
- granite
- schiste
- enduit
- moellon
-
Toitsardoise
-
Étages1 étage carré, étage de comble
-
Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
-
État de conservationétablissement industriel désaffecté, vestiges, remanié
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
-
AD Côtes-d'Armor. Sous-série HP 22 B. Annuaire Guyon - département des Côtes-du-Nord, 80e année, 1922.
p. 544. -
AD Côtes-d'Armor. Sous-série HP 22 B. Annuaire Guyon - département des Côtes-du-Nord, 85e année, 1927.
Bibliographie
-
Le développement économique des Côtes-du-Nord : agriculture, industrie, commerce. Saint-Brieuc : Ministère de la guerre - comité d'action économique de la Xe région. 1919.