Le moulin de Tournemine existe à l'époque moderne. Une pierre d'angle porte la date de 1735 avec un dessin de marteau servant à piqueter les meules. En 1810, il compte une roue hydraulique et peut moudre 8 quintaux de farine par jour. D'après l'enquête de 1848, le moulin, qui est exploité par Jean-Marie Renouard, utilise 10 500 kg de froment, 500 kg de seigle, 2 500 kg de méteil, 1 000 kg d'avoine et 3 000 kg de blé noir, produisant au total 13 300 kg de farine d'une valeur de 1 839 francs. Il occupe 3 hommes et 2 femmes, gagnant respectivement 0,75 et 0,60 franc par jour, ainsi que 5 enfants. L'habitation construite à proximité a été agrandie au début du 20e siècle. Le moulin s'arrête après la Seconde Guerre mondiale. Une pisciculture a été installée sur le site et a fonctionné de 1964 à 1995.
- patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Arrondissement de Saint-Brieuc - Châtelaudren
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Hydrographies
l' Ic
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Commune
Plélo
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Lieu-dit
Tournemine
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Dénominationsmoulin à farine
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AppellationsMoulin de Tournemine
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Destinationsinstallation aquicole
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bâtiment d'eau, bief de dérivation, logement patronal
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
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Dates
- 1735, daté par source, porte la date
Edifié en moellons de granite, le moulin de Tournemine compte un étage carré et un étage de comble. Il est couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Il possédait deux roues dont on voit l'emplacement sur le pignon ouest dont la partie supérieure est constituée d'un essentage de planches qui a été ajouté lors de l'établissement de l'étage de comble qui n'existait pas à l'origine. On entrait dans le moulin par le pignon est. A l'étage, un logement d'une pièce avec une cheminée a été établi. Il occupe les trois quarts de la surface du moulin et un guichet permettait de surveiller les meules. Son installation est bien postérieure à la construction du moulin car on voit nettement qu'on a transformé une fenêtre en porte, en ajoutant des briques à la base des montants. Le coursier est encore en eau. Les montants de la vanne de régulation sont en granit. Des bâtiments en longère en rez-de-chaussée couverte d'un toit à longs pans en ardoise ont abrité des dépendances agricoles, avant d'être transformé en habitation. Les bassins en ciment de la pisciculture ont été bâtis en aval du moulin.
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Murs
- granite
- brique
- bois
- essentage de planches
- moellon
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Énergies
- énergie hydraulique
- produite sur place
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Typologiesmoulin de type artisanal, de plan allongé, abritant souvent le logement du meunier à son extrémité (type A2)
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État de conservationétablissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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AD Côtes-d'Armor. Série M ; sous-série 6 M 926. Administration générale et économie (an VIII-1940). Statistiques : état des moulins à farine, à eau et à vent (s. d. vers 1810). Fiches de minoteries et moulins à farine (incomplet) (1840-1844).
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AD Côtes-d'Armor. Série M ; sous-série 6 M 929. Administration générale et économie (an VIII-1940). Statistiques : enquête sur les moulins à eau et à vent ; notice donnant la nature, la quantité et la valeur des matières premières employées et des produits, ainsi que le nombre des ouvriers et leur salaire. De Pédernec à Plougonver, 1848.