En 1810, le moulin de la Ville Geffroy, qui compte deux tournants, peut moudre 12 quintaux de farine par jour. En 1829, l'usine entre dans la famille Goézou. D'après l'enquête de 1848, le moulin, qui est exploité par Yves Goueron, produit au total 28 700 kg de farine d'une valeur de 4 373 francs. Le moulin occupe 5 hommes et 2 femmes, gagnant respectivement 0,75 et 0,60 franc par jour. Il est reconstruit en 1893 au même emplacement. En 1922, on ajoute un appentis de chaque côté du moulin : l'un abrite une turbine, l'autre sert à recevoir les grains. En 1933, le barrage-déversoir est reconstruit afin d'augmenter la puissance énergétique. L'usine possède alors deux turbines. En 1947, elle est transformée en minoterie. Elle est équipée par l'entreprise Jamet de Rennes (35). Elle arrête sa production en 1956. La minoterie est actuellement transformée en restaurant. Il subsiste un des quatre cylindres, de marque Tesset-Rose-Brault. Une turbine, récupérée à l'imprimerie du "petit écho de la mode" à Châtelaudren, a été récemment remise en place pour fournir l'électricité du restaurant.
- patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Arrondissement de Saint-Brieuc - Châtelaudren
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Hydrographies
le Leff
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Commune
Plélo
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Lieu-dit
la Ville Geffroy
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Dénominationsmoulin à farine, minoterie
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AppellationsMoulin de la ville Geffroy
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Destinationsrestaurant
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bâtiment d'eau, logement patronal, étable, cellier
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Période(s)
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
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Dates
- 1893, daté par tradition orale, daté par source
La minoterie de plan rectangulaire comprend sur sa façade antérieure un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et deux étages carrés. Il est rythmé par 3 travées de baies rectangulaires avec un encadrement de pierre de taille en granite. Il est couvert par un toit à longs pans en ardoise. Ce toit est disymétrique, ce qui explique que la façade postérieure, plus haute, comporte trois étages carrés et un étage de comble. Elle est rytmée par deux travées de baies concentrées sur sa partie sud. Des appentis ont été récemment construits sur sa façade antérieure et son pignon sud. Le logement patronal comprend un étage carré et un toit à longs pans en ardoise. Plusieurs bâtiments avec rez-de-chaussée et étage de comble à surcroît, toit à longs pans couvert en ardoise, sont des dépendances agricoles (étable, soue, cellier).
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Murs
- granite
- béton
- brique
- moellon
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Toitsardoise
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
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Énergies
- énergie hydraulique
- énergie électrique
- produite sur place
- produite sur place
- turbine hydraulique
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Typologiesminoterie dite à l'américaine, de plan allongé, comptant au moins deux étages carrés et trois travées (type D1)
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État de conservationétablissement industriel désaffecté, restauré
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Statut de la propriétépropriété d'une société privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesmachine de production
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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AD Côtes-d'Armor. Série M ; sous-série 6 M 926. Administration générale et économie (an VIII-1940). Statistiques : état des moulins à farine, à eau et à vent (s. d. vers 1810). Fiches de minoteries et moulins à farine (incomplet) (1840-1844).
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AD Côtes-d'Armor. Série M ; sous-série 6 M 929. Administration générale et économie (an VIII-1940). Statistiques : enquête sur les moulins à eau et à vent ; notice donnant la nature, la quantité et la valeur des matières premières employées et des produits, ainsi que le nombre des ouvriers et leur salaire. De Pédernec à Plougonver, 1848.
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AD Côtes-d'Armor. Série S ; sous-série 27 S 3. Service hydraulique. Versant de la Manche. Le leff.