Dossier d’œuvre architecture IA22003712 | Réalisé par
  • patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
Mine de plomb argentifère, la Ville Alhen (Plélo)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Arrondissement de Saint-Brieuc - Châtelaudren
  • Commune Plélo
  • Lieu-dit la Ville Alhen
  • Dénominations
    mine
  • Précision dénomination
    mine de plomb argentifère
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, transformateur, canal, barrage

Cette mine était dans le périmètre de la concession de la mine de plomb argentifère de Trémuson et exploitée par la même société à la fin du 19e siècle puis réactivée à partir des années 1928. Elle est actuellement désaffectée.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle

Elle s'étend sur une grande superficie et est composée de plusieurs éléments. Les ateliers proprement dits étaient situés près du puits du Bouthilier. Ils forment un long bâtiment rectangulaire en rez-de-chaussée bâti en brique et couvert par un toit à longs pans en tôle de bitume. Il est rythmé à intervalles réguliers par une succession de portes et de fenêtres à encadrement en bois. En face du bâtiment, au nord, se trouve un transformateur en ciment. Dans le village subsistent des maisons qui ont vraisemblablement été construites pour loger des ouvriers. Ce sont des maisons de plan rectangulaire, en rez-de-chaussée, en pierre, recouvertes partiellement d'un enduit de ciment, et couvertes par un toit à longs pans en tôle ondulée. Plus au nord, toujours sur le bord de la route, à proximité du puits Cornuan, subsistent deux petits bâtiments rectangulaires en briques, en rez-de-chaussée, couverts par un toit à longs pans en tôle ondulée. Au nord est, le long de la route, sur le ruisseau de l'étang pavé, subsiste un lavoir en ciment, dont les structures complexes laissent penser qu'elles ont du appartenir à une retnue d'eau utilisée lors de l'exploitation de la mine. Enfin, au sud, au lieu-dit Le Paradis, la société des Mines de Trémuson a établi vers 1928 une petite cité ouvrière, composée de 33 maisonettes, dont il ne reste actuellement que les fondations en ciment isolées au milieu de champs cultivés.

  • Murs
    • brique
    • béton
    • enduit
    • parpaing de béton
  • Toits
    ardoise, tôle ondulée, matériau synthétique en couverture
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • CORBEL, Alexandre. Histoire des mines de plomb argentifère. Châtelaudren, Plélo, Trémuson. Université du Temps Libre, 2002.

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2004