En 1810, le moulin de Kernéguez, qui compte une roue hydraulique, peut moudre 20 quintaux de farine par jour. D'après l'enquête de 1848, le moulin, qui est exploité par Pierre Chelveder, produit au total 59 900 kg de farine d'une valeur de 12 647 francs. Les grains sont achetés dans les communes voisines et au marché. Le moulin occupe 3 hommes, 2 femmes et 1 enfant, gagnant respectivement 0,75, 0,60 et 0,40 franc par jour. En 1888, le canal de fuite est prolongé. Le moulin a du arrêter sa production avant la Seconde Guerre mondiale. Il est actuellement transformé en maison. Une roue hydraulique verticale à aubes planes a été replacée sur sa façade postérieure. L'ensemble du réseau hydraulique est toujours en place et dans un parfait état de conservation : biefs d'amont et d'aval, vannage de décharge, déversoir, coursier. Certaines vannes ont leurs montants en granite.
- patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Arrondissement de Saint-Brieuc - Guingamp
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Hydrographies
le Leff
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Commune
Goudelin
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Lieu-dit
Kernéguez
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Dénominationsmoulin à farine
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AppellationsMoulin de Kernéguez
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bâtiment d'eau, bief de dérivation, logement patronal
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Période(s)
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
Le site du moulin du Kernéguez est constitué de plusieurs bâtiments. Le moulin proprement dit est édifié en moellon de granite. Il compte un rez-de-chaussée, un étage carré et un comble à surcroît couvert d'un toit à longs pans en ardoises. La façade antérieure est rythmée par trois travées de baies rectangulaires à arc surbaissé encadrées de briques. Sa façade postérieure est percée de deux fenêtres rectangulaires à arc surbaissé encadrées de briques récemment refaites. Sur le pignon sud, le rez-de-chaussée comporte une porte rectangulaire avec un encadrement en pierre de taille de granite et une fenêtre dont le linteau est en granite. Au sud du moulin, se trouve un ensemble de dépendances en rez-de-chaussée couvert de toits à longs pans en ardoise. Celle qui est en face du moulin porte le chronogramme 1788 sur une pierre d'angle en granite. Le logement patronal se situait à l'extrémité de l'ensemble, parallèlement à la route.
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Murs
- granite
- brique
- moellon
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré, comble à surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
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Énergies
- énergie hydraulique
- énergie électrique
- produite sur place
- produite sur place
- roue hydraulique verticale
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Typologiesmoulin intermédiaire, de plan allongé, comptant moins de deux étages carrés, abritant parfois le logement du meunier à son extrémité (type B3)
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État de conservationétablissement industriel désaffecté, restauré
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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AD Côtes-d'Armor. Série M ; sous-série 6 M 926. Administration générale et économie (an VIII-1940). Statistiques : état des moulins à farine, à eau et à vent (s. d. vers 1810). Fiches de minoteries et moulins à farine (incomplet) (1840-1844).
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AD Côtes-d'Armor. Série M ; sous-série 6 M 928. Administration générale et économie (an VIII-1940). Statistiques : enquête sur les moulins à eau et à vent ; notice donnant la nature, la quantité et la valeur des matières premières employées, ainsi que le nombre des ouvriers et leur salaire. De Jugon à Paule, 1848.
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AD Côtes-d'Armor. Série S ; sous-série 27 S 3. Service hydraulique. Versant de la Manche. Le leff.