En 1810, le moulin du Droet (sic), qui compte une roue hydraulique, peut moudre 14 quintaux de farine par jour. D'après l'enquête de 1848, le moulin, qui est exploité par Jean le Treust, utilise 3 000 kg de froment, 4000 kg de seigle, 1 000 kg d'orge, 5 000 kg de méteil, 3 000 kg d'avoine et 4 000 kg de blé noir, ayant au total une valeur de 2 960 francs. Les grains proviennent de Trévérec, Tréméven, Le Faouët et Saint-Gildas-des-Bois et les farines sont vendues à Lanvollon, Pontrieux et Paimpol. Le moulin occupe 3 hommes gagnant 1 franc par jour. Le moulin du Droel est acheté vers 1900 par le propriétaire d'un moulin à vent de Plouézec. Il emploie un ouvrier. Il fonctionne jusqu'au début des années 1970. Il abrite désormais un logement. L'ensemble du réseau hydraulique est toujours en place et dans un parfait état de conservation : biefs d'amont et d'aval, vannage de décharge, déversoir, coursier. Il avait deux roues hydrauliques à l'origine, qui ont été remplacées par une seule roue hydraulique verticale de très grand diamètre, dont il ne reste que l'axe. L'équipement du moulin comprenait 6-7 broyeurs à cylindres et un planschister. Il conservait une meule pour les céréales destinées à la nourriture des animaux. Un moteur électrique permettait de prendre le relais en période de basses eaux.
- patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Arrondissement de Saint-Brieuc - Lanvollon
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Hydrographies
le Leff
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Commune
Trévérec
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Lieu-dit
le Droel
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Dénominationsmoulin à farine, minoterie
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AppellationsMoulin du Droel
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bâtiment d'eau, bassin de retenue, digue, bief de dérivation
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Période(s)
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
Le moulin du Droel compte un rez-de-chaussée et un étage carré couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Sa façade antérieure est rythmée par quatre travées de baies rectangulaires encadrées de pierres de taille en granite. Le logement patronal se situait dans le prolongement à l'extrémité sud du moulin. De même hauteur, ses murs sont couverts d'un enduit de ciment.
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Murs
- granite
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
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Énergies
- énergie hydraulique
- produite sur place
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Typologiesmoulin intermédiaire, de plan allongé, comptant moins de deux étages carrés, abritant parfois le logement du meunier à son extrémité (type B1)
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État de conservationétablissement industriel désaffecté, restauré
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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AD Côtes-d'Armor. Série M ; sous-série 6 M 926. Administration générale et économie (an VIII-1940). Statistiques : état des moulins à farine, à eau et à vent (s. d. vers 1810). Fiches de minoteries et moulins à farine (incomplet) (1840-1844).
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AD Côtes-d'Armor. Série M ; sous-série 6 M 931. Administration générale et économie (an VIII-1940). Statistiques : enquête sur les moulins à eau et à vent ; notice donnant la nature, la quantité et la valeur des matières premières employées et des produits, ainsi que le nombre des ouvriers et leur salaire. De Saint-Fiacre à Yvignac, 1848.
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AD Côtes-d'Armor. Série S ; sous-série 27 S 3. Service hydraulique. Versant de la Manche. Le leff.