Il est possible que le moulin de Goëlo date de 1760 comme l'indique le chronogramme du linteau de la porte. En 1810, le moulin, qui compte deux roues hydrauliques, peut moudre 4 quintaux de farine par jour. D'après l'enquête de 1848, le moulin, qui est exploité par Guillaume Galhouet, utilise 83 125 kg de seigle, 27 740 kg d'avoine et 73 000 kg de blé noir. La valeur des grains travaillés est de 24 000 francs. Les farines sont vendues à Boquého, Cohiniac et Plouvara. Le moulin occupe 4 hommes, 2 femmes et 2 enfants, gagnant respectivement 1, 0,60 et 0,20 franc par jour. Le moulin est réglementé par un arrêté du 19 janvier 1875. Il appartient à Jacques Le Bitter. Il a "deux tournants à augets en dessus, mais recevant l'eau un peu au dessous du sommet". Il a été rehaussé en 1898, lors de l'ajout d'une deuxième meule. La maison du meunier construite à proximité porte la date de 1912 sur son linteau de porte. Il arrête définitivement sa production en 1987 quand le meunier, M. Hillion, part à la retraite. Actuellement, il est cours de rénovation. Le réseau hydraulique du moulin est toujours en place : biefs d'amont et d'aval, vanne motrice et coursier. L'une des deux roues hydrauliques verticales de dessus a été replacée et deux meules ont été remises à l'étage du moulin.
- patrimoine industriel, Inventaire du patrimoine industriel de l'arrondissement de Saint-Brieuc
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Arrondissement de Saint-Brieuc - Châtelaudren
-
Hydrographies
le Leff
-
Commune
Boqueho
-
Lieu-dit
Penprat
-
Dénominationsmoulin à farine
-
AppellationsMoulin de Goëlo
-
Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, logement patronal, digue, bief de dérivation
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 18e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1760, porte la date
- 1898, daté par travaux historiques
- 1912, daté par travaux historiques
Edifié en moellons de granite, le Moulin de Goëlo comporte un rez-de-chaussée et un étage de comble couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Il est possible que le logement du meunier se situait dans le bâtiment, mais aucune trace ne subsiste. Le logement patronal construit à proximité comporte un rez-de-chaussée et un étage comble couvert d'un toit à longs pans en ardoises.
-
Murs
- granite
- moellon
-
Toitsardoise
-
Étagesrez-de-chaussée, étage de comble
-
Couvertures
- toit à longs pans
-
Énergies
- énergie hydraulique
- produite sur place
-
Typologiesmoulin de type artisanal, de plan allongé, abritant souvent le logement du meunier à son extrémité (type A1)
-
État de conservationétablissement industriel désaffecté, restauré
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
-
Éléments remarquablesmachine énergétique, machine de production
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
-
AD Côtes-d'Armor. Série M ; sous-série 6 M 926. Administration générale et économie (an VIII-1940). Statistiques : état des moulins à farine, à eau et à vent (s. d. vers 1810). Fiches de minoteries et moulins à farine (incomplet) (1840-1844).
-
AD Côtes-d'Armor. Série M ; sous-série 6 M 927. Administration générale et économie (an VIII-1940). Statistiques : enquête sur les moulins à eau et à vent ; notice donnant la nature, la quantité et la valeur des matières premières employées et des produits, ainsi que le nombre des ouvriers et leur salaire. De Allineuc à Illifaut, 1848.
-
AD Côtes-d'Armor. Série S ; sous-série 27 S 5 (1). Service hydraulique. Versant de la Manche. Ruisseau de Goëllo et affluents.