Dossier collectif IA22004835 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Plurien
Minoteries, moulins à foulon et moulins à farine sur la commune de Plurien
  • Dénominations
    minoterie, moulin à foulon, moulin à farine
  • Aires d'études
    Communes littorales des Côtes-d'Armor
  • Adresse
    • Commune : Plurien

Les moulins repérés et étudiés sont les suivants : la minoterie du Verger le moulin de Montafilan le moulin de l'Epine le moulin à farine dit le "Petit Moulin" le moulin de la Hunaudaye Les moulins du Verger, de Montafilan, de l'Epine et le "Petit Moulin" ont tous été fortement remaniés et sont utilisés comme habitations. Seul le moulin de la Hunaudaye, en ruines, mais qui a conservé en partie son circuit hydraulique, a été sélectionné, parce que lié à un projet de restauration. Les moulins à eau de Plurien Les moulins à eau ont fait leur apparition à l'époque du Bas Empire Romain, vers 235-395 ans après J.C. Ils étaient communs au 6ème siècle, alors que les moulins à vent n'apparurent que vers le 12ème siècle. Le meunier avait un droit de pêcherie en estuaire comme en rivière à la fois sur son bief et sur le cours de la rivière qui l'alimente côté eau douce et côté eau salée pour un moulin à mer. Il disposait devant ses vannes un filet avec des poches, appelées "braies". Les moulins étaient souvent spécialisés pour produire de la farine de froment, de posson (mélange de céréales), de sarrasin, pour le teillage du lin, pour fouler la toile (moulin de la Hunaudaye). Pour échapper à la banalité forcée, les habitants préféraient utiliser des moulins à bras. Cependant, un arrêt du parlement de Bretagne, daté de 1774, interdisait formellement cette pratique préjudiciable à la noblesse. La plupart des moulins édifiés sur Plurien ont aujourd'hui disparu, hors ceux de Montafilan et de La Hunaudaye. Le moulin à eau le plus ancien, que rappelle les témoignages oraux, est celui de la Templerie, situé sur le ruisseau de Saint-Sébastien, en aval de l'établissement des Templiers. Au débit du 20ème siècle, les anciens de la commune évoquaient encore le "tourneouère" (cité par Paul Amiot) ou tourbillon dans le bassin de retenue et évoquaient les pierres taillées du moulin que d'aucuns appelaient le moulin de la "Berliganderie", du nom d'une masure voisine. Le plan terrier du Penthièvre, 1785, permet de situer plusieurs moulins dont celui dépendant de l'abbaye de Saint-Aubin, disparu sur le cadastre de 1810, ou encore les anciens moulins de Montafilan, de l'Epine et de La Hunaudaye. Nombre de moulins avaient été détruits pendant la Révolution. L'inventaire des moulins, daté de 1848 et de 1940 (AD 22, série M, sous-série 6 M 930), cite les moulins à foulon et à farine de Montaflilan (en activité jusqu'au milieu du 20ème siècle avec Emile Valot, dernier meunier), de l'Epine (abandonné en 1922), tous deux reconvertis en résidences privées. Cependant, le moulin de Montafilan a conservé sa retenue d'eau, ses vannes et les bâtiments en état. Du moulin de l'Epine, ne subsistent que des vestiges. Le moulin de La Hunaudaye également à foulon et à farine, a cessé toute activité vers 1918 et est aujourd'hui abandonné, en ruine. Un premier plan d'interprétation sommaire du moulin a été réalisé par le Syndicat des Caps avec l'aide de Pierre Amiot. (signalétique). Un projet de restauration est aujourd'hui à l'étude entre le propriétaire du moulin et le Syndicat des Caps.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Les moulins à eau étaient placés en cascade sur l'Islet.

  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 5
    • étudiée 1

Bibliographie

  • AMIOT, Pierre. Histoire du Pays de Fréhel. Fréhel : Pierre Amiot éditeur, 1981.

    p. 389-401
  • AMIOT, Pierre. Histoire de mon village : Plurien. Bannalec : Imprimerie Régionale, 1983.

    p. 397-399
  • POULIQUEN, Gilles. Moulins en Bretagne. Spézet : Coop Breizh, 2005.

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
  • Annexe n°3
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2004