Dossier d’œuvre architecture IA22005660 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Plouha
Corps de garde de Beg Hastell (Plouha)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes littorales des Côtes-d'Armor - Plouha
  • Commune Plouha
  • Cadastre 1833 B 69, B 850 ; 1936 B 2588
  • Dénominations
    corps de garde
  • Appellations
    Corps de garde de Beg Hastell
  • Parties constituantes non étudiées
    poudrière, poste d'observation

Le corps de garde et la batterie de la Trinité ou "Beg Hastell" (la pointe du Château), nom qui ne figure dans aucun texte de l'époque révolutionnaire, sont datés du 18ème siècle. Cependant, un état de 1707 signalait déjà dans l'évêché de Saint-Brieuc les trois sites de Pors Moguer, Beauport et Plouézec. Un autre état de 1746, récapitulant l'emplacement des batteries de la capitainerie de Morlaix, indiquait les batteries de Plouha et de Basse de Plouha (?). Les ouvrages de défense de Plouha figurent sur le cadastre de 1833, sauf la batterie de la pointe de la Tour, qui aurait été aménagée pendant la période révolutionnaire (sous la conduite de l'ingénieur Piou). La batterie de la Trinité (nom du village proche), composée d'une pièce de 12 et d'une autre de 8, ne protégeait aucun havre, mais elle défendait l'approche de corsaires qui se cachaient derrière le rocher dit de "La Mauve". L'un des affûts avait été déposé dans la chapelle Notre-Dame et l'autre dans celle de Saint-Jean. Un mât de pavillon répondait à celui de Saint-Quay vers l'est et à celui de la pointe de Minard en Plouézec, vers l'ouest (AD 22 1 L 730, 8 L 49). Nous avons aussi recensé un corps de garde à l'état de ruines sur la falaise du Palus, en limite de territoire avec Tréveneuc.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle

L'emplacement du corps de garde et des batteries est situé en contrebas de la pointe appelée aujourd'hui "Beg Hastell" (la pointe du Château), sur la partie gauche de la sente des pêcheurs, menant au "Pommier". La parcelle est privée. Seul le bâtiment du corps de garde subsiste aujourd'hui ; il est en mauvais état, mais pourrait être restauré. Le corps de garde est construit selon le modèle traditionnel, en granite. Le corps de garde comprend une salle voûtée construite en moellons de granite, avec une grande ouverture, servant de poudrière. Mesures : longueur : 2 m ; largeur : 1 m, hauteur : 1, 50 m. Le corps principal servant de salle de garde et de logis, dispose d'une ouverture principale à l'est (entrée), d'une ouverture (fenêtre) à l'ouest. Le pignon est défoncé et abattu au sud. L'ensemble est envahi par la végétation. Mesures : longueur : 2, 50 ; largeur : 2, 50 m ; hauteur : 2, 50 m.

  • Murs
    • granite
  • Toits
    granite en couverture
  • État de conservation
    envahi par la végétation, mauvais état
  • Mesures
    • l : 500
    • la : 250
    • h : 250
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier

Le corps de garde de la Trinité mériterait d'être restauré et interprété, comme faisant partie d'une ligne continue d'ouvrages littoraux de défense militaire.

Bibliographie

  • LE NERRANT, Alain. La garde nationale. In Le Goëlo dans la Révolution : Plouha et ses environs. Plouha : Association "Talents cachés", 1989.

    p. 143-153
  • SALLIER DUPIN (DE), Guy. La mer et la révolution dans les Côtes-du-Nord. Saint-Brieuc : Les Presses Bretonnes, 1992.

    p. 154-158

Documents figurés

  • Mairie de Plouha : cadastre 1833.

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
Articulation des dossiers