Dossier d’œuvre architecture IA22007355 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Trégastel
Front de mer et promenade de la Grève Blanche (Trégastel)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes littorales des Côtes-d'Armor - Perros-Guirec
  • Commune Trégastel

Le front de mer de la Grève Blanche : A la fin du 19ème siècle, le littoral de Trégastel pouvait s'enorgueillir de belles dunes sur les coteaux de Toul Bihan, de Toul ar Boustouler (la Grève Rose), de la Grève Blanche, du Coz Pors, qui alternent avec les pointes rocheuses de Beg ar Vouillez et la pointe de Beg ar Vir jusqu'à l'Île Renote et la plage de Toul Trez, plus vers l'est. Des chaos de rochers roses dominaient un paysage dénudé et presque vierge de toute construction, où aboutissait le chemin vicinal n° 5. Cependant, peu avant 1884, fut construit le premier hôtel de la Grève Blanche, cité dans un guide de 1910. Les premières cabines de bains en bois firent leur apparition en 1899. A partir de 1925, un nouveau quartier fut aménagé un peu en retrait de la dune avec la réalisation de deux lotissements concertés. La voie ancienne fut prolongée, élargie et devient l'Avenue de la Grève Blanche. En 1954, un camping municipal est cité dans ce quartier, qui devait précéder le camping de Toul Bihan. L'aménagement du littoral se poursuivit au cours de la seconde moitié du 20ème siècle : une digue et des cabines de bain en béton sont construites à partir de 1959. L'urbanisation se développe entre les deux siècles sur ce trait de côte avec de nouvelles résidences, de nouveaux lotissements et des hôtels restaurants dominant le cordon dunaire (vers 1980). L'extrémité ouest de la dune fut enrochée à cette époque mais on peut constater aujourd'hui que la dune se reconstitue dans le rentrant. D'autre part, la Grève Blanche recouvre une ancienne forêt submergée, dont on a pu extraire de la tourbe sous-marine (cité par Rouault dans la revue du SI en 1959).

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle
    • Principale : 2e moitié 20e siècle

La digue est en forme de V ouvert vers le large, longue de 300 mètres ; elle couvre le cordon dunaire, avec un parapet en béton et une succession de cabines de plages (en béton), situées un peu en retrait. Le front de mer est entièrement urbanisé, en partie avec des villas de facture traditionnel (toit à deux pans) et des immeubles avec un toit à une seule pente et quelques bâtiments à deux étages. La plage s'étend entre les deux pointes rocheuses et un cordon de sable (tombolo rejoint l'île de Seigle, encore appelée aux Île aux Lapins (60 ares).

  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
  • Annexe n°3
  • Annexe n°4
  • Annexe n°5
  • Annexe n°6
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
Articulation des dossiers