Dossier d’œuvre architecture IA22007405 | Réalisé par
  • patrimoine de la villégiature, Le patrimoine de la villégiature de la Côte de Granit Rose
Immeuble à logements dit immeuble Hélios, rue des Hortensias, Crec'h-Héry (Trébeurden)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Côte de Granit Rose - Perros-Guirec
  • Commune Trébeurden
  • Lieu-dit Crec'h-Héry
  • Adresse rue des Hortensias
  • Cadastre 1987 AL 882, 480
  • Dénominations
    immeuble à logements
  • Appellations
    dit immeuble Hélios
  • Parties constituantes non étudiées
    garage

Immeuble Hélios construit de 1950 à 1962 par l'architecte Roger Le Flanchec, installé à Trébeurden, pour l'industriel parisien Maurice Naëder qui possède déjà la villa Pors-Termen à Lan-Kerellec (étudiée). En 1949, le maître-de-l' ouvrage commande six maisons de rapport. L'architecte lui propose un immeuble à logements de type unité d'habitation inspirée des réalisations de Le Corbusier à Marseille et Rézé-les-Nantes, adapté ici à la villégiature en bord de mer. Le projet doit faire face à de multiples difficultés administratives, dont l' obtention du permis de construire qui est effectif en 1952. Neuf mois après le début des travaux, ils sont interrompus quatre années jusqu'en 1957, suite au décès du maître-de-l'ouvrage (arrêt au neuvième étage). Le gros-oeuvre est achevé en 1962. Chaque appartement est vendu vide, sans aucun aménagement, ce qui permet de limiter les coûts du financement initial et ceux des frais notariaux. Cependant, certains studios sont aménagés par le maître-d'oeuvre dans un esprit fonctionnel qui rappelle l'intérieur d'un bateau. Une affiche publicitaire porte le slogan : "le soleil brille pour tout le monde dans l' immeuble Hélios". Le projet d'origine comprend 24 appartements de tailles diverses, sur 13 étages, pouvant loger 104 personnes, ainsi qu'un espace commercial, un centre médical (entresol), des bureaux et un restaurant. Pour pallier aux diverses difficultés, les équipements sont supprimés, l'entrée monumentale abandonnée, l'espace du soubassement entre les pilotis est clos et en partie comblé formant un premier étage carré. En 1980, l'architecte aménage son habitation sur le toit terrasse et la baptise Inis Gwirin (L'île de verre).

Edifice de plan allongé de sept travées et onze étages carrés. Les neuf niveaux supérieurs côté mer possèdent des loggias qui éclairent les appartements. Les garde-corps sont en plastique ondulé ou en béton. L'immeuble comprend dès l'origine un ascenceur. A chaque niveau, un couloir longitudinal longe la façade postérieure et donne accès aux appartements orientés vers la mer.

  • Murs
    • béton
  • Toits
    béton en couverture
  • Étages
    11 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • terrasse
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Exemple singulier d'immeuble à logements inspiré des Cités Radieuses de Le Corbusier.

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2000