Dossier d’œuvre architecture IA22010847 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Trégon
Église paroissiale Saint-Pétrock (Trégon fusionnée en Beaussais-sur-Mer en 2017)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes littorales des Côtes-d'Armor - Ploubalay
  • Commune Beaussais-sur-Mer
  • Lieu-dit Trégon
  • Cadastre 2004 A 262
  • Précisions changement du nom de la commune après inventaire commune inventoriée sous le nom : Trégon

Mentionnée dès 1163 sous le patronage de Saint-Petrock, l'église paroissiale de Trégon a été prieuré-cure de l'abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer jusqu'à la Révolution. Selon René Couffon, l'église actuelle, dont la sacristie conserve un portail datant probablement du 12ème siècle avec ajout d'une frise de quadrilobe au 15ème siècle (analyse stylistique), a été construite au cours du 2ème quart du 19ème siècle d'après les plans de l'architecte Bézier La Fosse. La première pierre de l'édifice a été bénie le 10 août 1843 par Mgr de Lesquen, évêque de Rennes. La bénédiction de l'église a eu lieu le 11 mai 1848 en la présence de l'évêque de Saint-Brieuc, Mgr Le Mée. La tour a été reconstruite au cours du 4ème quart du 19ème par J.-L. Chevalier, entrepreneur de travaux publics à Dinan, d'après les plans et devis de l'architecte briochin J.-A. Le Coz datés du 15 novembre 1884 (projet inachevé comme en témoigne l'absence d'une flèche en maçonnerie). La maîtresse-vitre de la tour a été réalisée par le peintre-verrier Laigneau.

L'église paroissiale Saint-Petrock de Trégon est un édifice à vaisseau unique construit en moellons de granite et schiste sur un plan en croix latine. Le massif occidental, résultant d'une campagne de reconstruction, est édifié uniquement en moellons de schiste équarris (pierre dite de Saint-Cast). L'édifice, doté de plusieurs contreforts angulaires à ressauts, est composé d'une tour-clocher dans-oeuvre de plan carré, d'une nef, d'un transept et d'un choeur. La sacristie, greffée sur le chevet, est ouverte à l'est d'un portail roman à arc en plein-cintre chanfreiné surmonté d'une archivolte à retours et d'une frise formée de quatorze quadrilobes. Le chanfrein et l'archivolte sont ornés de dents de loup. Ce portail est surmonté d'un écu rapporté présentant les armes de la famille de Pontual ("de sinople au pont de trois arches d'argent sur lequel passent trois canettes de même"). Tous les pignons présentent des rampants à crossettes. L'espace intérieur est éclairé par des baies à arc brisé, dont une baie à remplage de style gothique à l'ouest.

  • Murs
    • granite
    • schiste
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    ardoise, zinc en couverture
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau, rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • noue
    • pignon découvert
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1946/06/18
  • Référence MH

Le portail de l'ancienne église a fait l'objet d'une inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 18 juin 1946.

Documents d'archives

  • AD Côtes-d'Armor : V 3498, Eglise (construction de la tour) : arrêtés, procès-verbaux, projet, plans, affiche, procédure, correspondance (1884-1894).

Bibliographie

  • COUFFON, René. Répertoire des églises et chapelles du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier. Saint-Brieuc : Les Presses Bretonnes, 1939.

    Bibliothèque de Rennes Métropole : 726.6 COU
    p. 548
  • FLOHIC EDITIONS. Le patrimoine des communes des Côtes-d'Armor. Charenton-le-Pont : Flohic éditions, 1998, 2.

    p. 1028

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2007