Histoire du site, genèse du projet : L'habitation de Notéric a été construite par Augustin Lapicque (frère du physiologiste Louis Lapicque) en 1904 en baie de Launay. Paule Lapicque (1909-2001), sa fille, était sensibilisée à la suite de son père à la protection des milieux naturels et persuadée du bien fondé d'un retour d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Au début des années 1980, elle fait exploiter les terres cultivables de la propriété en agriculture biologique (2, 5 ha). Elle fait construire en 1976 un bâtiment à usage de siège d'exploitation (logement du fermier), puis en 1993, un troisième bâtiment, tenant lieu de hangar. Cet ensemble bâti et les 11 hectares de milieux naturels constituent la propriété que Paule Lapicque lèguera en 2001 à l'association 'Bretagne Vivante'. Cette propriété prendra le nom de 'réserve Paule Lapicque'. Les dispositions de cette donation, acceptée en 2004, encadrent le projet de valorisation du site, à savoir : protection, étude des milieux constituant la réserve et éducation à l'environnement. Les bâtiments permettent l'accueil des publics, la mise en oeuvre d'actions de sensibilisation, la mise à disposition de documentation et des actions de formation aux questions écologiques. La section 'Trégor-Goëlo' Bretagne Vivante gère le projet avec une équipe bénévole de scientifiques (naturalistes, biologistes, géographes) et d'animateurs-nature. En l'année 2006 est étudié et lancé le plan de gestion (parcelle par parcelle) et d'interprétation du site, qui définit le projet muséographique de la maison de la réserve (aménagement intérieur de la maison de Notéric). Les premiers travaux de réhabilitation du bâtiment de Notéric ont commencé au cours de l'année 2008.
- inventaire préliminaire, Ploubazlanec
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bretagne - Paimpol
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Commune
Ploubazlanec
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Lieu-dit
Launay Mal Nommé
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Cadastre
1832
A
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Dénominationsfront de mer
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 20e siècle
- Principale : 1er quart 21e siècle
Cette propriété de 11 hectares regroupe trois groupes de parcelles distinctes et trois maisons. Elle représente un 'site remarquable' en bordure de mer. La richesse de la réserve réside dans la variété des milieux naturels (landes, fourrés, bois, vestiges de marais, terre cultivées sans engrais chimiques, friches), au contact de la mer et dans leur évolution ou leur permanence dans un contexte d'urbanisation littorale accélérée depuis la 2ème moitié du 20ème siècle. La réserve s'étend sur un ensemble non continu de parcelles toutes situées dans l'environnement immédiat de l'anse dite de 'Launay Mal Nommé'. Trois parties sont nettement séparées : - Au Nord, les marges boisées ou agricoles d'un plateau. Cette première partie se situe dans l'ensemble géologique des granites de l'Arcouest. Les boisements sont semi-naturels, avec une forte implantation de châtaigniers et de pins exotiques. Ces terres agricoles autrefois cultivées en agriculture biologique sont aujourd'hui en friche (sauf le verger de pommiers). Les 2, 5 ha de terres cultivables (de qualité variable) doivent être exploités en agriculture biologique (dispositions testamentaires). Un jardin pédagogique est prévu et on envisage par la suite des jardins associatifs. L'essentiel des terres, actuellement gérées en prairies naturelles, sera mis en culture pour des productions biologiques. - Les extrémités Ouest et Est de cette zone sont en forte pente et constituées d'une mosaïque de landes et de rochers, avec une flore endémique, des peuplements de lichens et des affleurements de roches volcaniques dures (Kératophyres). La partie centrale est boisée avec un caractère naturel prononcé (Chêne pédonculé, Houx, If). Ce secteur présente aussi un intérêt entomologique. Cependant, cette unité naturelle est cernée par l'urbanisation, déjà présente au 19ème siècle (cadastre napoléonien), avec une zone constructible à l'extrémité Ouest (PLU de Ploubazlanec). - Au Sud-Est, la dernière partie comprend des terres en pente, orientées au Nord, en limite de la Pointe de la Trinité.
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété d'une association
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Intérêt de l'œuvreà signaler, intérêt botanique
La réserve naturelle Paule Lapicque mérite d'être signalée pour son intérêt paysager, botanique et biologique. Il faut souligner la grande variété des milieux qui permet l'étude et la vulgarisation des conditions garantissant la richesse de la biodiversité.
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Collection particulière
- (c) Collection particulière
- (c) Collection particulière
- (c) Collection particulière
- (c) Mairie de Ploubazlanec
- (c) Collection particulière
- (c) Collection particulière
- (c) Mairie de Ploubazlanec
- (c) Collection particulière
- (c) Collection particulière
- (c) Collection particulière
- (c) Collection particulière
- (c) Collection particulière
- (c) Collection particulière
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Documents figurés
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AD Côtes-d'Armor. 4 NUM 1/25. Plans cadastraux parcellaires de 1832, Numplan 1/25. Documents consultables sur le site Internet http://archives.cotesdarmor.fr.