L'ancien four à chaux ressemble à une sorte de tour, de section carrée, d'environ 7 mètres de côté sur 8 mètres de hauteur, avec une large ouverture basse cintrée (façade Sud-Ouest), de 1, 70 mètres de hauteur (cintre en pierres de tailles). La maçonnerie est en moellons de granite et de schiste, avec un chaînage de pierres d'angle taillées. On remarque l'absence de charpente et de couverture. Le sommet de la tour est envahi par la végétation. Dans le prolongement du four, au pignon Sud, un mur en mauvais état, construit en briques, abrite un appentis (3 mètres de longueur et 2, 50 mètres de hauteur). Un autre bâtiment, accolé au pignon Nord-Est, représente une dépendance, en ruines, construite en moellons de granite, de schiste et de briques pleines (avec un mur de refend en briques). Ce bâtiment, de plan rectangulaire, mesure 5 mètres de largeur sur 7 mètres de profondeur. La maison d'habitation, située à proximité, a un plan rectangulaire, de nombreuses ouvertures, dont une porte en plein cintre et un étage sous combles. Elle est construite en moellons de granite et de schiste, avec certaines pierres en dolérite. Le four à chaux est situé en bordure de la rivière de Tréguier. Il fonctionnait en utilisant les coquilles d'huîtres des gisements de l'estuaire ou les pierres calcaires acheminées par la voie maritime. Elles étaient brûlées dans le four, alimenté par du bois ou de charbon (partie boisée proche de l'estuaire). Les navires de charge pouvaient accoster et échouer au niveau de la digue, sur l'une des deux terrasses (ou terre-plein). Le chargement se faisait à l'aide de brouettes (témoignage oral). Ces terrasses étaient situées un peu en retrait et en contrebas, protégées par des murs de soutènement, faisant un angle droit. Ces espaces d'échouage mesurent 10 mètres de longueur sur 3 mètres de largeur.