Plusieurs corps de garde, ouvrages douaniers et de défense sont repérables sur le cadastre napoléonien de 1834 : le corps de garde de Pen Palud, équipé d'une batterie (A 241-242), cité par Thomassin dans son Pilote côtier, daté de 1875, le corps de garde de la Roche-Jaune et la caserne des douanes (A 740) et le poste de douane du Belvédère (A 289-294). Mais l'ensemble défensif le plus important était l'ancien donjon de Kerdeozer, qui défendait l'arrière pays. Il est aujourd'hui détruit, à l'état de vestiges. On peut encore repérer dans la section C, les parcelles suivantes, dont la toponymie indique la présence d'un élément défensif : 'le Bastillon' (C 1154-1155), le 'Bastion' (C 1194-1196) et Ty Fort Saint-François (C 1259). En effet, cette architecture littorale défensive et d'observation était nécessaire pour surveiller la rivière navigable du Jaudy. Une partie de la maison des Douanes de la Roche-Jaune existait encore au début du 20ème siècle, à côté du commerce 'Le Pesked'. L'ancien corps de garde du Palud est daté au moins du 1er quart du 19ème siècle. Il a été transformé en maison d'habitation à la fin du 19ème siècle, acheté par un commerçant de Tréguier (pharmacien), dont la famille s'est noyée en 1905 au Kastellic. Le bâti a été remanié au cours du 20ème siècle, avec de nombreuses parties rajoutées, dont un atelier en bois. Cet ensemble a été la propriété du sculpteur Calder jusqu'à son décès en 1976. Il avait acquis cette propriété, presque en ruines en 1957 et l'avait agrandie en construisant un atelier et en restaurant les autres bâtiments.
- inventaire préliminaire, Plouguiel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Tréguier
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Commune
Plouguiel
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Lieu-dit
le Palud
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Cadastre
1834
2ème feuille A 740 ;
197
0
A1
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Dénominationscorps de garde
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Principale : 2e quart 19e siècle
Le site insulaire du Palud isole à grande marée les bâtiments situés sur cette petite presqu'île. Cet ensemble de bâtiments est constitué d'une maison en pierres avec un étage sous combles, située à l'Est (façades crépies), avec une maison en pierre (sous combles) et un hangar en bois accolé à l'Ouest dans le prolongement.
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Murs
- bois
- granite
- brique
- bois
- moellon
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Toitsardoise
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Plansplan allongé
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Couvertures
- toit à deux pans
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État de conservationrestauré, remanié, bon état
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Techniques
- maçonnerie
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Intérêt de l'œuvremaison d'homme célèbre
Cette maison, ancien corps de garde mérite d'être signalé comme maison du sculpteur Calder.
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Collection particulière
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Bibliographie
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THOMASSIN, Anastase. Le Pilote. Paris : 1875.
p. 346
Documents figurés
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AD Côtes-d'Armor : 4 num 1/43, plans cadastraux parcellaires de 1834.