Dossier d’œuvre architecture IA22011758 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Ploubazlanec
Le jardin botanique du Kestellic (Ploubazlanec)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Paimpol
  • Commune Ploubazlanec
  • Lieu-dit le Kestellic
  • Cadastre 1834 B 3ème feuille 608

Le jardin du Kestellic fut créé par Monsieur Tallibart vers 1880. De nombreux chemins furent tracés dont beaucoup dans le roc, ainsi que deux cascades, des bassins et un jet d'eau dans la cour d'arrivée. Des arbres exotiques furent également plantés : Douglas, cyprès de Lambert, Séquoias, Tulipiers de Virginie, Erables, ainsi qu'une roseraie, etc. Yann de Keroüartz devint le nouveau propriétaire des lieux en 1946. A partir de 1970, il planta 500 arbres exotiques d'Afrique du Sud, d'Amérique centrale et méridionale, mais aussi de Nouvelle Zélande, dont des fougères arborescentes d'Australie. Deux reliques, qui ont survécu aux glaciations du Quaternaire, sont présentes au Kestellic : l'arbousier et le Chêne vert. Son fils Gäel de Keroüartz prit le relais du projet de parc quelques années plus tard. En octobre 1987, la tempête fit des dégâts considérables parmi les grands arbres. Les trouées qui en résultèrent furent replantées par les boutures des arbres arrachés, des semis naturels trouvés sur place et par différentes espèces d'Eucaliptus, qui se sont parfaitement acclimatés. Une trouée devant la maison a été replantée en Hêtres de l'hémisphère Sud à feuilles persistantes (Notophagus), du Chili et de la Nouvelle-Zélande.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Dates
    • 1880, daté par travaux historiques
    • 1901, daté par source
    • 1970, daté par source
    • 1987, daté par source

Le jardin couvre aujourd'hui une surface de sept hectares et demi et regroupe 1500 espèces de plantes de tous les continents. Il est constitué d'une bande étroite en pente très raide le long de l'estuaire, formée par la jonction devant le port de Tréguier des deux rivières, le Jaudy à l'Est et le Guindy à l'Ouest. Ce site unique plonge vers la rivière et le port de Tréguier. La différence de niveau entre le bas du jardin et son point le plus élevé est de l'ordre de cinquante mètres. Le long de la rivière se trouve un petit port privé en pierre de taille. Un ruisseau alimenté par la fontaine de Saint-Laurent traverse le jardin au fond d'une petite vallée et permet l'arrosage d'une partie du jardin. Une autre source alimente le système sanitaire de la maison.

  • Plans
    jardin irrégulier
  • Jardins
    rocaille de jardin, bocage de jardin, massif d'arbres, palissade de verdure
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    intérêt botanique
  • Protections
    inscrit MH, 1992/08/04
  • Précisions sur la protection

    Jardin et murs de clôture : inscription par arrêté du 4 août 1992 (cad. B 428, 436, 439, 440, 441, 467, 468, 693).

Jardin remarquable, classé MH.

Documents figurés

  • AD Côtes-d'Armor : 4 num 1/43, plans cadastraux parcellaires de 1834.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2009
Articulation des dossiers