La limite communale avec Penvénan suit les divagations d'un ruisseau qui se jette dans la baie de Gouermel et inondait autrefois un marais d'eau douce séparé de la mer par un cordon de galets et de sable. Le drainage de cet espace, et l'issue fournie aux eaux courantes par une buse sous le cordon, équipée d'une vanne, a permis autrefois la poldérisation de cet espace, qui a évolué aujourd'hui en prairie humide. Plus récemment, le cordon a servi d'assise à une route, pour la protection de laquelle on a mis en place quelques blocs disjoints qu'il est difficile de qualifier d'enrochement. La plage de sable, autrefois carrossable, a perdu de son sable en raison des réflexions de houle et de la turbulence provoquées par cet apport de blocs. De ce fait, le cordon lui-même est affaibli. La perte de ce sédiments est encore plus marqué près du carrefour de la route qui descend par Kermerrien : il y avait là un petit marais maritime sur une butte de cailloux voilée de vase. Il est maintenant moribond. Une partie de cette zone a été partagée par des talus boisés et tend à s'enfricher, alors que la partie centrale, au nord du manoir de Gouermel, est restée en prairie ouverte. Les deux zones gardent cependant le risque d'être inondée en cas de rupture du cordon, tandis que la fréquentation balnéaire de la plage justifie une gestion plus soignée. Le site inondable du marais de Ralévy, submersible aux pleines mers, n'est pas suffisamment protégé par le cordon dunaire, parce que les houles ne sont pas assez fortes pour mettre des cailloux en place à cet endroit.