Le fort ne figure pas sur un inventaire de 1747, mais en 1774, le corps de garde et la poudrière sont presque détruits. En 1792, le corps de garde et la poudrière (dont la capacité est de 1500 à 1800 livres de poudre, de 100 gargousses et de 100 boulets) sont dits en bon état (reconstruits ?), ainsi que le lit de camp et le mobilier. Les canons ne sont pas montés sur leurs affûts. En 1795, les deux canons de fort calibre (36) du fort, placés à 20 mètres l'un de l'autre, sont acheminés vers le site et installés sur leur position respective. Il sont complétés par un signal et un four à boulets. Leur service est assuré par huit canonniers. Il s'élève à quinze au début de la guerre, mais l'effectif restera par la suite limité à cinq ou six hommes. Un mât ou signal permet de communiquer des messages avec les forts du Roselier, vers l'Est, et d'Etables vers l'Ouest (la Pointe de la Rognouse). La construction d'un four à boulets est commencé en 1794. Le fort figure encore sur un inventaire de 1810, avant d'être déclassé en 1841. Le corps de garde est utilisé par en temps de paix par le service des douanes. Le 29 janvier 1836, la foudre tombe sur le bâtiment, abattant la cheminée et la longère entre le pignon et la porte, et fendant le mur de la poudrière.
- inventaire préliminaire, Pordic
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communes littorales des Côtes-d'Armor - Plérin-sur-Mer
-
Commune
Pordic
-
Lieu-dit
la Pointe de Pordic
-
Cadastre
1834
D3
-
Dénominationscorps de garde
-
Période(s)
- Principale : 18e siècle
Un fort comprend une ou deux batteries, un corps de garde, une poudrière, une ou deux guérites et éventuellement un four à boulets. Les vestiges du corps de garde représentent un bâtiment de plan rectangulaire, dans charpente ni couverture, dont il ne reste qu'une partie des murs, sur une hauteur de 80 cm. Ces murs ont été protégés par un enduit à la chaux.
-
Murs
- schiste
- granite
- moellon
-
État de conservationvestiges
-
Techniques
- maçonnerie
-
Mesures
- l : 700
- la : 200
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
Les vestiges du 'fort' de la Pointe de Pordic sont à signaler, comme unicum sur la commune.
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
Documents d'archives
-
Archives départementales des Côtes-d'Armor. 10 L 49. Fort de la Pointe de Pordic.
Bibliographie
-
CLOAREC, Jacqueline, LAMOUR, Yves, TURPIN, Marcel, VAULEON, Bernard. Pordic d'hier à aujourd'hui, Pordic : Association Un livre pour Pordic, 2007.
p. 100-101 -
THOMASSIN, Anastase. Pilote côtier, Côtes Nord de la France, troisième partie : Des Héaux de Bréhat au cap de la Hague. Paris : Challamel aîné, 1875.
p. 88
Périodiques
-
SALLIER DUPIN (DE), Guy. La mer et la Révolution dans les Côtes-du-Nord. Saint-Brieuc : Les Presses Bretonnes, 1992.
p. 146
Géomètre