Dossier d’œuvre architecture IA22017266 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes Rance Frémur
Ferme de Beauchêne (Langrolay-sur-Rance)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude - Ploubalay
  • Commune Langrolay-sur-Rance
  • Adresse rue de Beauchêne
  • Cadastre 2015 B 279
  • Précisions
  • Dénominations
    ferme

La ferme construite en 1836 sur un terrain vierge à l'est du château de Beauchêne reprend le style rustique à l'italienne, bien que sa toiture ne soit pas en tuile creuse mais en ardoise. Cet édifice témoigne d'une volonté de se rapprocher des fermes modèles. D'autres exemples de métairies nobles comme celle du château de Largentaye à Saint-Lormel (22) attestent de la dispersion de ce style. La diversité des matériaux,

La ferme construite en 1836 sur un terrain vierge à l'est du château de Beauchêne reprend le style rustique à l'italienne, bien que sa toiture ne soit pas en tuile creuse mais en ardoise. Cet édifice témoigne d'une volonté de se rapprocher des fermes modèles. D'autres exemples de métairies nobles comme celle du château de Largentaye à Saint-Lormel (22) attestent de la dispersion de ce style. La diversité des matériaux, granite, schiste, calcaire et brique, de même que la mise en œuvre des

La ferme construite en 1836 sur un terrain vierge à l'est du château de Beauchêne reprend le style rustique à l'italienne, bien que sa toiture ne soit pas en tuile creuse mais en ardoise. Cet édifice témoigne d'une volonté de se rapprocher des fermes modèles. D'autres exemples de métairies nobles comme celle du château de Largentaye à Saint-Lormel (22) attestent de la dispersion de ce style. La diversité des matériaux, granite, schiste, calcaire et brique, de même que la mise en œuvre deschainages en granite qui trahit des remplois sans doute de l’ancienne métairie,

La ferme construite en 1836 sur un terrain vierge à l'est du château de Beauchêne reprend le style rustique à l'italienne, bien que sa toiture ne soit pas en tuile creuse mais en ardoise. Cet édifice témoigne d'une volonté de se rapprocher des fermes modèles. D'autres exemples de métairies nobles comme celle du château de Largentaye à Saint-Lormel (22) attestent de la dispersion de ce style. La diversité des matériaux, granite, schiste, calcaire et brique, de même que la mise en œuvre deschainages en granite qui trahit des remplois sans doute de l’ancienne métairie, comme visible dans les communs en face, tous ces éléments indiquent clairement

La ferme construite en 1836 sur un terrain vierge à l'est du château de Beauchêne reprend le style rustique à l'italienne, bien que sa toiture ne soit pas en tuile creuse mais en ardoise. Cet édifice témoigne d'une volonté de se rapprocher des fermes modèles. D'autres exemples de métairies nobles comme celle du château de Largentaye à Saint-Lormel (22) attestent de la dispersion de ce style. La diversité des matériaux, granite, schiste, calcaire et brique, de même que la mise en œuvre deschainages en granite qui trahit des remplois sans doute de l’ancienne métairie, comme visible dans les communs en face, tous ces éléments indiquent que cette façade était destinée à recevoir un enduit qui devait masquer ces

La ferme construite en 1836 sur un terrain vierge à l'est du château de Beauchêne reprend le style rustique à l'italienne, bien que sa toiture ne soit pas en tuile creuse mais en ardoise. Cet édifice témoigne d'une volonté de se rapprocher des fermes modèles. D'autres exemples de métairies nobles comme celle du château de Largentaye à Saint-Lormel (22) attestent de la dispersion de ce style. La diversité des matériaux, granite, schiste, calcaire et brique, de même que la mise en œuvre deschainages en granite qui trahit des remplois sans doute de l’ancienne métairie, comme visible dans les communs en face, tous ces éléments indiquent que cette façade était destinée à recevoir un enduit qui devait masquer ces disparités, selon une pratique courante à l’époque.

Le cadastre napoléonien de 1827 fait apparaître sur ce terrain un verger, un puits et un fournil. À cette époque, le bâtiment que l'on appelle communément « la nouvelle ferme » n'est pas encore édifié.

En 1836, la construction de la ferme et du bâtiment agricole est entreprise sur ce terrain vierge hors des murs du château par Louis-Joseph comte de Querhoënt et son épouse Adelaide Daën de Kermenenan comme en témoignent leurs initiales depuis 1832, couche sur la façade principale propriétaires du logis de Beauchêne depuis 1832. Les constructions viennent ainsi compléter le fournil et le puits déjà préexistants en 1827.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle , porte la date
  • Dates
    • 1836, porte la date

Le corps de ferme:

Le corps de ferme est une construction homogène de plan rectangulaire symétrique comprenant un corps principal à 3 niveaux, accolé de 2 ailes latérales plus basses à 2 niveaux. Comme la plupart des fermes du territoire, ce corps principal est réservé au rez-de-chaussée à un usage d'habitation tandis que les deux niveaux supérieurs servent de greniers.

Le bâtiment édifié en moellons de granite et de schiste était probablement destiné à être enduit. Tandis que les baies du rez-de-chaussées sont en granite, l'arc en plein cintre des gerbières au dessus est en brique.

Orientée au sud, la façade principale du bâtiment est symétrique et comporte 3 travées pour le corps principal. Au nord, la façade arrière reprend à l'identique l'organisation de la façade sud. Les initiales « Q K » gravées dans le cartouche correspondent au couple commanditaire, Querhoënt et Kermenenan, à l'époque propriétaire de Beauchêne.

Le bâtiment agricole:

De forme longiligne, couvert par une toiture à longs pans, le bâtiment agricole fait preuve de la même organisation symétrique que le logis de la ferme. Il comporte un espace central constitué d'une porte charretière en plein-cintre surmontée d'un grand fronton triangulaire percé d'un oculus. La porte est aujourd'hui murée dans sa quasi totalité. L'ensemble du bâtiment est couvert en ardoise.

À l'est du corps de ferme se situent le puits et le fournil. Le puits est couvert en maçonnerie édifié en moellons de granite.

Le corps de logis et le bâtiment agricole sont aujourd'hui bien conservés. À l'origine, les maçonneries étaient probablement enduites.

  • Murs
    • granite moellon
    • schiste moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire symétrique
  • Étages
    2 étages de comble
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
  • État de conservation
    bon état, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

Périodiques

  • Revue de l'association Le Carrouge, Plouër-sur-Rance.

    Bibliothèque municipale de Plouër-sur-Rance
    p.33 à 39
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015
Articulation des dossiers