Cet écart a conservé l’essentiel de son implantation originelle. La volumétrie intacte de ces bâtiments qui ont conservé un rapport des pleins et des vides harmonieux conforme à l’esprit d’origine de cette architecture. Il est également intéressant et particulièrement représentatif d’un schéma d’évolution d’un écart à partir d’un noyau ou plusieurs noyaux originels, de même les différentes mises en oeuvre des matériaux illustrent l’évolution qui se fait sur l’intervalle de trois siècles entre le 17e siècle et le 20e siècle d’une disparition progressive de la mixité au profit de construction mettant en oeuvre un matériau unique.L’examen du cadastre de 1842 montre que à l’instar de beaucoup d’écarts et de maisons les propriétés sont recoupées, suite au partage des successions, en différents lots. Ce phénomène est particulièrement illustré par l’alignement de l’ouest construit par la famille Nicolas, dont le logis initial, probablement à trois pièces au sol, a été divisé à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle, ce qui explique les différences de niveau de toiture, et de formes de baies. Cependant l’examen de la façade postérieure qui a échappé aux transformations, comme dans de très nombreux cas, permet de reconnaître le volume du logis initial. La superposition paradoxale du calcaire des faluns sur de la terre que l’on retrouve à Saint-Maden, Saint-Juvat, Tréfumel est une des caractéristiques majeures de l’architecture rurale du pays des faluns, antérieure au 19e siècle pour la construction des pignons et des façades postérieures. Dans le même écart une ferme datée de 1891 associe un appareillage de moellons équarris de calcaire des faluns et des encadrements des baies et des chaînages d’angle en granite taillé du Hinglé.
Dossier d’œuvre architecture IA22017267
| Réalisé par
Rioult Jean-Jacques
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Rioult Jean-Jacques
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- inventaire topographique, Communauté de communes d'Evran
Écart, Basses Millières (Saint-André-des-Eaux)
Œuvre étudiée
Auteur
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
-
Commune
Saint-André-des-Eaux
-
Lieu-dit
les Basses Millières
-
Dénominationsécart
Le toponyme des Millières qui fait référence aux bornes militaires romaines, évoque le passage à proximité de la voie romaine Rennes Corseul. Les nombreuses dates portées sur les maisons du hameau, 1709, 1734, 1789,1790, 1847 et 1891 rendent compte de l´évolution de cet écart ancien. Une famille Nicolas, peut-être apparentée à celle des Champs-Géraux (voir le dossier manoir de la Gravelle) est mentionnée par deux inscriptions sur une maison, l´une de 1709, l´autre de 1789. Une autre famille du nom de Rebous est associée sur une maison à la date de 1734.
-
Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
Le bâti s´est implanté au croisement de deux chemins, avec une orientation sud pour tous les logis.
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
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Date(s) d'enquête :
2010;
Date(s) de rédaction :
2010
Rioult Jean-Jacques
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