Le site de Boutron est intéressant à plusieurs égards, car il réunit autour de l’eau plusieurs ouvrages d’architecture. La Rance a été déterminante dans l’implantation du manoir et de son moulin, puis le canal a facilité la circulation et les échanges que rappelle l’ancienne cale d’embarquement qui précède la construction du pont actuel métallique dont les parapets en fer plat riveté sont très représentatifs des ouvrages du génie civil de la fin du 19e siècle. L’écluse à quelques centaines de mètres est également un lieu patrimonial où tous les éléments de la vie marinière sont en place. Le moulin a eau disposé perpendiculairement au canal se détache sur un fond de verdure, cadre verdoyant qui révèle la poésie des lieux, indissociable de la qualité patrimoniale.
- inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
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Commune
Calorguen
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Lieu-dit
Boutron
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Dénominationssite d'écluse
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Parties constituantes non étudiéesmoulin, étable, étable à chevaux, pont, quai, maison
Généralités
Le Canal d´Ille-et-Rance ouvert à la navigation en 1832 a été réalisé pour relier Rennes à Saint-Malo, mais aussi la Manche et l´océan Atlantique afin d´éviter les blocus maritimes anglais à l´époque du consulat de Napoléon Bonaparte. Le trafic commercial par le canal a duré peu de temps car il est en concurrence dès la fin du 19e siècle avec le chemin de fer. Dans le début des années 70, des négociations ont été ouvertes entre l´Etat et les départements afin de déterminer les conditions d´une concession des canaux à ces collectivités, en vue d´une exploitation pour la navigation de plaisance. Cette concession aux départements des Côtes d´Armor et d´Ille-et-Vilaine est intervenue par décret du 21 décembre 1979. Une Institution Interdépartementale pour la gestion du Canal est constituée en mai-juin 1979. Puis, dans le cadre de la loi du 22 juillet 1983, l´Etat a transféré à la Région Bretagne ses compétences pour l´aménagement et l´exploitation des voies navigables de Bretagne, par décret n°89-405 du 20 juin 1989, notamment en ce qui concerne : - le Canal d´Ille et Rance du pont du Mail à Rennes à l´écluse du Châtelier à Saint-Samson sur-Rance et la Vicomté-sur-Rance, soit 85 kms. La Région Bretagne, quant à elle, a concédé l´exploitation de ces voies navigables pour une durée de 50 ans à compter du 1er juillet 1990 : au Département d´Ille-et-Vilaine par convention du 12 novembre 1990, au Département des Côtes d´Armor par convention du 9 octobre 1990. Les Conseils Généraux d´Ille-et-Vilaine et des Côtes d´Armor ont alors décidé en 1990 de confier la gestion de cette voie d´eau à l´I.C.I.R.M.O.N (L’institution du Canal d´Ille-et-Rance Manche Océan Nord). Depuis 2008, la Région Bretagne a la compétence des voies navigables et la propriété du domaine fluvial breton.
Le site de Boutron
Le manoir de Boutron, dont les murs donnaient anciennement sur la rivière de Rance, est mentionné en ce lieu en 1409 comme étant la propriété de la famille Ferron, Le cadastre de 1810 présente à cet endroit un ancien passage de la Rance, qui sera maintenu lors de la construction du canal et doublé d’une cale d’embarcation visible sous le pont piétonnier métallique de la fin du 19e siècle.Le moulin situé plus en aval faisait partie du domaine seigneurial. Il a été reconstruit au 2ème quart du 19e siècle, suite à la canalisation de la Rance. Installé sur la rive gauche de la rivière sur le cadastre de 1810, il est reconstruit vers 1830 1840 sur la rive droite. De cette période date également la maison éclusière et le logement du meunier. Le moulin a été transformé en habitation lors du démontage des machines au début de la seconde guerre mondiale.
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Période(s)
- Principale : 19e siècle, 19e siècle
Le chemin de halage suit la rive gauche du canal.
Le sas de l’écluse est formé de deux bajoyers, murs latéraux, en pierre de taille de granite qui sont reliés par une passerelle métallique. Les vannes sont en bois.
Le moulin de type artisanal, situé dans le lit du canal, présente une aile arrière. Il possédait anciennement une roue hydraulique à chaque pignon. Lors de l’enquête en 2002 sur le patrimoine industriel, une des deux roues verticales était encore en place.
La maison éclusière, parallèle au canal, présente un rez-de-chaussée surélevé accessible par un escalier à double volée. Elle a été agrandie d’appentis sur le pignon et à l’arrière. Sa distribution reprend une formule simple à deux pièces au sol.
La maison du meunier plus en amont, également en rez-de-chaussée surélevé, est disposée perpendiculairement au canal. Une écurie, en sous-sol, avec accès direct au chemin de halage permettait d’intervenir rapidement à la traction des bateaux en cas de nécessité.
- (c) Conseil départemental des Côtes-d'Armor
- (c) Conseil départemental des Côtes-d'Armor
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
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Photographe à l'Inventaire