Dossier d’œuvre architecture IA22018031 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Eglise paroissiale Saint-Hubert (Calorguen)
Œuvre étudiée
Auteur
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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Calorguen
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Hubert

Cette église modeste reconstruite à l’économie à partir de la fin du 18e siècle répond toutefois à la commande d’une église plus grande, saine et largement éclairée. Réédifiée sur le même emplacement, sa façade ouest demeure masquée avec la porte du 16e siècle, réemploi de l’ancienne église. Cette dernière est comparable à la porte du manoir du Plessis au Gast sur la commune de Plouasne.

Ancienne dépendance du prieuré Saint-Magloire de Léhon, la paroisse de Calorguen est un démembrement de la paroisse primitive de Plumaudan. Les chartes du prieuré de Léhon mentionnent dès 1182 la présence d’une église, « ecclesia de Karorguen ». De cette période il ne subsiste aucun vestige. Les dates portées sur l’édifice, 1584, 1788, 1838 témoignent de plusieurs campagnes de travaux. La porte ouest attribuable à la campagne du 16e siècle fait partie des rares remplois de cette période. L’église ayant été rebâtie à la fin du 18e siècle et dans le premier tiers du 19e siècle. Le pouillé de Monseigneur la Bastie rédigé sous son épiscopat (1740-1767) fait mention de l’église saint Hubert de Calorguen comme étant petite et obscure, raison vraisemblable de sa reconstruction à partir de la fin du 18e siècle. Le mobilier a été également refait à cette période, confessionnal de la fin du 18e siècle, retable du maître autel du premiers tiers du 19e siècle avec tableau représentant le Résurrection du Christ restauré selon le registre de catholicité en 1820. Les statues de saint Hubert et saint Georges dans le style saint-sulpicien ont remplacées deux anciennes statues qui avaient été restaurées en 1849. Dans le bras nord du transept, le retable de l’autel est orné d’un tableau représentant la remise du rosaire. Cette toile peinte en 1820 par un peintre dinannais nommé Gouezou a remplacé un tableau traitant du même sujet.

  • Période(s)
    • Secondaire : 16e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
  • Dates
    • 1584, porte la date
    • 1788, porte la date
    • 1838, porte la date

Les cadastres de 1810 et 1843 font apparaître la situation isolée de l’église à un carrefour de communication au nord de la commune. A cette période le bourg ne s’est pas encore développé. L’église orientée à l’est présente un plan traditionnel en croix latine, à chevet plat, un seul vaisseau recouvert d’une charpente lambrissée avec un clocher en bas de nef. Le cimetière se développe au sud à l’intérieur d’un enclos. Les plus anciennes pierres tombales ont été réemployées en marches d’escalier de la sacristie et en dallage de sol de la nef.Traces de remontage de la partie haute des murs de la nef.Dans l’enclos sont installés, au nord une croix de mission, au sud le monument aux morts.

  • Murs
    • schiste
    • granite
  • Toits
    ardoise, ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau

Documents d'archives

  • A.D des Côtes d'Armor : G 71, pouillé de Mgr de la Bastie (1740-1767)

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : G 71
  • A.D des Côtes d'Armor : série V019. Enquête préfectorale de 1845.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : V019

Bibliographie

  • MONIER M.E. Sanctuaires, croix et fontaines. Nouvelles promenades autour de Dinan. Rennes : imprimerie bretonne, 1962.

    Bibliothèque municipale de Dinan
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012
Articulation des dossiers