Dossier d’œuvre architecture IA22018042 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Ecart de la Roussais (Calorguen)
Œuvre étudiée
Auteur
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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Calorguen
  • Lieu-dit Roussais (la)

C’est le plus grand hameau de la commune, avec 150 personnes recensées au début du 20e siècle. Ancienne trêve de la paroisse, une chapelle y est mentionnée au 18e siècle, plus au nord, à la Giraudais.

Tel que le montre le cadastre ancien, le village est toujours organisé en deux entités distinctes : la Haute et la Basse Roussais qui enserrent de grands prés. Ces derniers ont du servir autrefois au séchage du lin et du chanvre et étaient accessibles par des chemins formant impasses qui sont présentés sur le cadastre de 1833. Cette ancienne activité de la toile est par ailleurs attestée par des bassins à rouir à la Basse Roussais et des marques de tisserands, navette, peigne, rouet, fleur de lin, sculptées sur les linteaux de quelques portes et fenêtres. Trois inscriptions identifient l’installation des familles Regnaud, Oger (1788) et Postel (1789).

Deux croix, appelées croix de Saint Maurice, ainsi que des vestiges d’un ancien logis du 15e siècle attestent de l’occupation ancienne du lieu. La plus petite des croix est placée au pied de la plus grande, elle a perdu son fût mais a été scellée de façon à faciliter la lecture de ses deux faces. Au recto : le christ sur la croix avec le titulus et au verso : une Vierge à l’enfant que semble couronner un ange. La plus grande présente un haut fût monolithique de granite et rappelle les anciennes croix du bourg de Tréfumel et du village de la Maladrie en Saint-Juvat.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : Temps modernes
    • Principale

Le village de la Roussais, au sud de Calorguen est actuellement proche du chemin du tour du pays Gallo. Il a peu évolué depuis le cadastre de 1833. S’y retrouve l’organisation ancienne de l’habitat, en deux entités distinctes, formant des alignements de logis. La plupart orientés au sud reprennent les caractéristiques de l’habitat du pays des Faluns, à savoir : la mixité des matériaux, pierre et terre avec des éléments, corniche et souche de cheminée en pierre de taille des faluns. Une terre noire ou cendrée, semblable à de la tourbe, est mis en oeuvre à la Basse Roussais, l’appellation de champ noir est mentionnée à plusieurs reprises sur les matrices du cadastre de 1810.

22 logis ou ensembles sont actuellement recensées

07 à la basse Roussais.

Inscriptions :J.REGNAUD MD

FAIT PAR POSTEL 1789

F (AIT) P (AR) PIERRE OGER 1788.

  • Murs
    • schiste moellon
    • granite pierre de taille
    • falun pierre de taille
    • terre
  • Toits
    ardoise
  • DAGNET Armand. La Rance, ses sources, ses bords. Description et folklore. Rennes : Rue des Scribes, édition, 1993, p.69.

Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012
Articulation des dossiers