Dossier d’œuvre architecture IA22018052 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Manoir puis ferme, la Prunerais (Saint-Carné)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Saint-Carné
  • Lieu-dit Prunerais (la)
  • Adresse
  • Dénominations
    manoir, ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    dépendance, fournil

L’isolement, la proximité de l’eau, le vaste parcellaire et l’implantation à mi-pente caractérisent le site du manoir. La Pruneraye illustre parfaitement les différentes mutations des domaines : manoir, métairie noble à la fin du 18e siècle, puis sénatorerie (dotation viagère) sous l’Empire.

Le manoir était implanté sur la rive nord du ruisseau du Gué, en bordure également d’une voie ancienne dont le tracé rectiligne se devine encore par des vues aériennes menant de la Prunerais à la Ville-es-Gicquiaux au site de la Barrière à Lehon. A la Ville es Gicquiaux, les

agriculteurs appelaient cette portion de voie « la voie en sable » et la culture n’y poussait pas.

La Pruneraye mentionnée en 1513 dans les registres de Réformations appartient à Bertrand de Quedillac, seigneur de Taden. Plusieurs actes successifs témoignent de la transmission de la seigneurie à des familles nobles locales. Le manoir transformé en métairie au 18e

siècle est la propriété en 1788 du comte de Bruc, seigneur du Pin et la Pruneraye. La métairie est composée à cette période de jardins, vergers, domaines et emplacement de colombier, bois, garennes et puits. Lors du tracé du premier cadastre de 1809, le domaine est la propriété du sénateur Cornudet.

Les bâtiments en place évoquent l’ancienneté du lieu. La métairie à l’est de la cour remploie des éléments datables du 16e siècle (fenêtre, vestiges de portes). Elle a été transformée et agrandie en plusieurs campagnes du 19e siècle. Un nouveau logis édifié en 1812 sur des fondations plus anciennes (date portée sur un linteau de cheminée), est surélevé et agrandi dans la deuxième moitié du 19e siècle. L’annexe du logis et le fournil n’apparaissent pas sur le cadastre de 1843.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
    • Secondaire : 16e siècle
  • Dates
    • 1812, porte la date

Les cadastres anciens rendent compte, à l’est des bâtiments actuels, d’une vaste parcelle dont le contour circulaire pourrait indiquer

l’emplacement d’une motte ou d’une ancienne douve. L’appellation des pantennes est annotée sur les anciens états de sections du cadastre.

L’ancienne métairie, à l’est de la cour est réunie par une vaste toiture unique à deux pans. Le logis de la ferme présente une élévation régulière à trois travées, la travée axiale étant soulignée par un fronton formant pignon à la mode normande.

  • Murs
    • granite moellon
    • granite pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • A.P : Roger Aulagnier : notice sur le manoir de la Prunerais. (Complément sur l'histoire du lieu et des familles).

Annexes

  • La Prunerais, Classement en 1843 des propriétés foncières par sections, correspondant aux parcelles du cadastre de 1809.
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012
Articulation des dossiers