• enquête thématique régionale, Inventaire des ardoisières du Centre Bretagne
Ardoisière de Coat-Maël (Maël-Carhaix)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Maison du patrimoine de Locarn

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Basse-Bretagne - Maël-Carhaix
  • Hydrographies
  • Commune Maël-Carhaix
  • Lieu-dit Pont-Glas
  • Dénominations
    ardoisière
  • Appellations
    Ardoisière de Bois de Mezle
  • Destinations
    ensemble d'industrie extractive

En 1889, Guillaume Caillebot ouvre une ardoisière à ciel ouvert à Bois de Mezle (ou Coat-Maël). Son contremaître est M. Ledantec.

En 1902, Victor Camus prend la direction de l'exploitation. Il développe l'exploitation en installant des ateliers de fendeurs et un bureau pour le contremaitre. En 1904, il modernise l'exploitation avec une turbine, fonctionnant grâce au ruisseau du Kersault. Un bief maçonné vient l'alimenter. Une courroie transporte le mouvement jusqu'à une salle des machines et sa dynamo.

En 1907, un bâtiment en forme de "L", situé à proximité du site, est acheté pour y installer la maison de garde, le logement du contremaître et la cantine des ouvriers.

La modernisation continue avec l'achat d'une machine à vapeur du constructeur H. Gottingnies de Rousies-Maubeuge.

L'excavation la plus ancienne à l'est atteint 13 mètres de profondeur. Une nouvelle excavation à l'ouest atteint quant à elle 40 mètres de profondeur. Les fonceurs utilisent un escalier creusé dans la roche pour circuler. Le manque de sécurité vaut à Victor Camus d'être condamné à une amende en 1910.

Le site ferme quelques temps en 1911, et est repris par la société Camus et Cie en 1912, société appartenant à MM. Camus et Lebreton. M. Querné dirige l'exploitation pour cette société jusqu'en 1922. Le terrain appartient toujours à la famille Caillebot.

En 1912, l'excavation de l'est atteint 25 mètres. Une exploitation souterraine débute alors. une dizaine de chambres seront exploitées jusqu'à 60 mètres de profondeur.

En 1929, il ne reste plus qu'une chambre en exploitation.

Le site ferme définitivement en 1931.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle, 1ère moitié 20e siècle , daté par source
  • Dates

L'ardoisière de Coat-Maël est toujours visible. Un circuit, ponctué de panneaux explicatifs permet d'expliquer aux visiteurs le fonctionnement d'une ardoisière et l'histoire de celle-ci.

Les deux excavations, ainsi que l'entrée des puits sont présentes, de même que les ruines du moulin, son bief, les ruines de la salle des machines qui abritait la dynamo, celles du bureau du contremaitre et de la cantine. Les ateliers de fendeurs sur le carreau sont à peine visibles.

  • Murs
    • schiste moellon
  • Typologies
    exploitation à ciel ouvert ; exploitation de type souterraine
  • État de conservation
    envahi par la végétation

Documents d'archives

  • AD Côtes-d'Armor ; 8 S 11 : Industrie minérale et métallurgie.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 8 S 11
  • AD Côtes-d'Armor ; S Suppl. 248

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : S Suppl. 248
  • AD Côtes-d'Armor ; S Suppl. 247

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : S Suppl. 247
  • AD Côtes-d'Armor. Série M; administration générale du département (an VIII-1940). Sous-série 6 m : Population. Affaires économiques. Statistiques. 6 M 937. Commerce et industrie : états statistiques 1811-1857.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 6 m 937 : population, affaires économiques et statistiques
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
Dossiers de synthèse