Le château du Beauchêne a été entièrement reconstruit dans le premier tiers du 18e siècle pour Jacques III Gouin de Beauchêne, lieutenant général de l'amirauté de Saint-Malo, Sénéchal et Capitaine des garde-côtes de cette ville. Le parc conserve quelques traces de l'ancien manoir de Beauchêne comme le portail nord daté 1659. Enfin, les communs, construits vers 1830, sont intéressants pour leur style italianisant très décoratif. Par l'origine sociale du commanditaire, l'époque et le style de la construction, Beauchêne se rattache à l'architecture des malouinières.
- inventaire topographique, Communauté de communes Rance Frémur
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude - Ploubalay
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Commune
Langrolay-sur-Rance
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Adresse
rue de Beauchêne
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Précisions
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Dénominationschâteau
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Précision dénominationMalouinière
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AppellationsBeauchêne
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Destinationschâteau
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 18e siècle, 1ère moitié 19e siècle
- Secondaire : 16e siècle, 17e siècle
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Dates
- 1659, porte la date
Il s'agit d'une demeure à l'architecture austère présentant, côté Est, une façade à corps principal encadré par deux pavillons en légère saillie, et, côté ouest, une façade avec un avant-corps central. Le décor tant extérieur qu'intérieur est très sobre. Les murs sont en moellons enduits avec faux bandeau d'étage. L'intérieur conserve un bel escalier en chêne à balustres.
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Murs
- enduit
- enduit d'imitation
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours
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État de conservationbon état
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Techniques
- céramique
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Intérêt de l'œuvreà étudier
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Éléments remarquableschâteau
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Protectionsinscrit MH, 2000/02/08
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Précisions sur la protection
Inscription au titre des monuments historiques de la malouinière en totalité ; façades et toitures de la maison du gardien, la maison-écuries-pigeonnier, les communs, l'orangerie, la maison du jardinier ; parc avec ses terrasses, son étang, son mur d'enceinte avec son portail nord et le pont qui le prolonge (cad. B 274 à 277, 557, 911) : inscription par arrêté du 8 février 2000.
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Référence MH
- (c) Conseil général des Côtes-d'Armor
- (c) Région Bretagne