En 1871, l’ardoisière à ciel ouvert du Pouldu et le terrain appartiennent à Mme Veuve Le Denmat. Elle emploie sept ouvriers dans deux carrières contiguës, situées sur la même parcelle. La même année, un rapport sur l'état des ardoisières précise que celle-ci n'est pas exploitée avec toutes les précautions nécessaires.
En 1890, l'ouvrier Yves Gloux a la jambe cassée après le renversement d'un bloc. Le 18 juin 1892, Mathurin Joseph Capitaine est tué et un autre blessé après la chute d'un bloc. Ils se trouvaient dans une excavation dangereuse, interdite d'accès par l'exploitante. Ils seraient allés à son insu poser une mine et se sont fait ensevelir. En 1891, une des carrières est devenu souterraine et elle pose des problèmes d'inondation.
A partir de 1895, l'ardoisière du Pouldu est exploitée par la Société Anonyme des Ardoisières de Mûr et de Caurel, sur un terrain appartenant au fils de Mme Le Denmat : les parcelles 274 et 265 de la section C. Sur la première parcelle se trouvent une carrière souterraine et une excavation à ciel ouvert, tandis que sur la seconde se trouvent deux carrières à ciel ouvert.
En 1899, les carrières de la parcelle 274 sont exploitées par Corentin Auffret, Jean-Marie Lavenant, Toussaint Jouan et Louis Audren. L'exploitation se fait donc dans la carrière à ciel ouvert et dans une ancienne chambre de l'ardoisière souterraine à 40 mètres de profondeur.
En 1900, Corentin Auffret exploite pour le compte de la Société Anonyme des Ardoisières de Mûr et de Caurel. En 1902, le puits atteint 50 mètres de profondeur.
L'excavation à ciel ouvert est abandonnée en 1905. L'ardoisière du Pouldu est abandonnée en 1910.