Comme l'atteste le relevé avant travaux, des logis de la Ville Pian, ils possédaient à l'origine des façades et une distribution identique, malgré des campagnes de construction différente. Le logis, vers l'Occident est le plus ancien et peut remonter au début du 18e siècle, tandis que l'autre porte deux dates sculptées aux linteaux de la porte et de la fenêtre : 1787 et 1819 et les noms d'un couple : I(EAN). FAUVEL I(EANNE) AMELINE. Chaque logis possède deux pièces en rez-de-chaussée. La salle qui est la plus grande pièce est chauffée par une cheminée adossée contre le mur pignon. Elle est séparée de la pièce sans feu par un mur de maçonnerie qui combine les principaux éléments de confort de la maison : évier, vaisselier, porte de distribution vers le cellier ou l'étable, et un escalier. Le départ de celui-ci est en pierre, comme la cage arrondie qui déborde sur la pièce sans feu. Ce dispositif appelé dans les actes notariés «le travers de maçonnail» est présent depuis le 16e siècle dans la plupart des maisons anciennes de la Rance maritime. En-dessous de Dinan, cette forme de distribution intégrant un escalier en vis dans le mur de refend est peu courante.