Dossier non géolocalisé
Les lavoirs étaient très fréquentés au 19e siècle. Ayant aujourd'hui perdu leur usage, ils sont souvent abandonnés voir disparaissent : l'érosion de l'eau, l'écroulement des bordures, le manque d'entretien. Et pourtant leur importance fut grande jusqu'au milieu du 20e siècle. Leurs vestiges existent en de nombreux endroits.
Plusieurs lavoirs semblent bien avoir initialement et anciennement servi de routoirs pour le lin.
Le lavoir de la Matz est situé à l'orée du bois, à mi-pente en descendant vers la Rance. De forme rectangulaire et en maçonnerie de pierre de granite, il mesure 3,5 mètres sur une largeur de 2.90 mètres Etabli, comme la rampe d'accès, sur un terrain privé, on y trouve une fontaine en face à l'ouest à environ 5 mètres du lavoir. La rampe est raide et le petit chemin est bordé d'un muret de pierres sèches.
Le lavoir de la Bouillie a été nettoyé récemment, il présente une structure arrondie en granite très intéressante près du lavoir.
Le lavoir des Vaux Carheil situé près du château est également en cours de nettoyage.
Il y avait également trois lavoirs à La Rouxelais, ainsi que trois autres au Pont-Mévault. Il y en avait aussi au Pont Foulou et à la Rusais mais ceux du Pont-Mévault emportaient la préférence. Sur le domaine de la Roche on trouve également un lavoir ainsi que deux bassins à lin.
Le Carrouge, n°1 à 92, revue de l'association Le Carrouge, Plouër-sur-Rance.
