Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.
Dossier collectif IA22132541
| Réalisé par
;
- inventaire topographique, Lannion-Trégor Communauté
Les maisons, logis, fermes et dépendances de la commune de Rospez
Auteur
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Maturi PaulMaturi PaulCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Paul Maturi a réalisé le recensement du bâti et l'étude de la commune de Rospez (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2015 (4 mai - 15 octobre).
Dossier non géolocalisé
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Dénominationsmaison, ferme, manoir
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Aires d'étudesSchéma de cohérence territoriale du Trégor
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Adresse
- Commune : Rospez
Les manoirs de Rospez : entre authenticité et remaniement
L’enquête d’inventaire a révélé la présence de cinq anciens manoirs sur le territoire communal : à Kernon, Beauregard, Squivit, Pors ar Lann et Coat Jorand. Leur nombre a pu autrefois être encore plus élevé : la ferme de Keranfeuillen remplace en effet un ancien manoir, et le manoir de Kerlit, l’un des plus anciens de Rospez (15e, début 16e siècle), fut détruit au début des années 1970. Ces édifices ont subi d’importantes transformations au 20e siècle, excepté les manoirs de Squivit et de Kernon. Le manoir de Squivit possède encore une tour-fuie servant à loger les pigeons, dont l’élevage était un droit réservé à la noblesse jusqu’à la Révolution. L'ancien manoir de Pors ar Lann – déclassé en ferme puis en remise agricole - présente un état sanitaire alarmant.
Les maisons et les fermes de Rospez
Le territoire de la commune de Rospez peut être défini comme un paysage de bocage à mailles élargies : il se caractérise par un habitat dispersé en hameaux ou écarts (écarts parfois seulement composés d'une à deux fermes) et un réseau de voirie - chemins et routes, très dense. La part de l’agriculture est toujours très dominante dans l'économie locale. La grande majorité du patrimoine bâti de la commune est constituée de maisons (57) et de fermes (94).
La majorité des fermes a été transformée en maisons d’habitation, entraînant une modification des espaces intérieurs : transformation des ouvertures (élargissement pour un apport supplémentaire de lumière) ou aménagement des combles en niveau habitable. Des dépendances comme les étables, souvent proches du logis, ont ainsi souvent été transformées en espace habitable de plain-pied. De nombreuses fermes ont aussi été détruites dans la seconde moitié du 20e siècle pour faire place à des lotissements, notamment autour du bourg.
L’évolution des techniques agricoles, de la productivité et l’amélioration des normes sanitaires au 19e siècle a accéléré la spécialisation du bâti : espace habité et dépendances sont séparés. Durant cette période sont élevés de grands logis de ferme de type ternaire à 3 ou 5 tracées : la régularité des ouvertures les distingue des logis plus anciens. Ces logis sont le plus souvent structurés autour d'une cour close par un mur et cernée par d'importantes dépendances agricoles : étables, écuries, granges, fournils, soues à cochon et remises. Le nombre très important de logis reconstruits entre 1780 et 1840 atteste d’un enrichissement précoce de la paysannerie, antérieur à la révolution agricole de la seconde moitié du 19e siècle qui accélère la normalisation de l'habitat influencé par les villes.
La commune de Rospez présente de beaux exemples de fermes trégorroises du 19e siècle à trois, quatre ou cinq travées :
- Convenant Braz (5 travées, 1819)
- Convenant Groac’h (4 travées, 1830),
- Convenant Rabiner (5 travées, 1839),
- Convenant Glaz (4 travées),
- Convenant Le Nauret (4 travées),
- Kerhuellan (4 travées + logis double à 4 travées),
- Kerouas (4 travées),
- Kerinou (4 travées, 3 travées)
- Gervunut ( 3 travées + baies sur-numéraires, 1822),
- Poul ar Born (4 travées, 3 travées),
Ces fermes sont parfois accompagnées de puits-guérites à fronton triangulaire, dont la forme se retrouve dans de nombreuses communes du Trégor.
(Paul Maturi, 2015)
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- (c) Région Bretagne
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Date(s) d'enquête :
2015;
Date(s) de rédaction :
2015,
2016
Maturi Paul
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Maturi Paul
Paul Maturi a réalisé le recensement du bâti et l'étude de la commune de Rospez (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2015 (4 mai - 15 octobre).
Lécuillier Guillaume
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Lécuillier Guillaume
Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.
Paul Maturi a réalisé le recensement du bâti et l'étude de la commune de Rospez (22) dans le cadre de son stage de Master 2 restauration et réhabilitation du patrimoine bâti à l'Université Rennes 2 en 2015 (4 mai - 15 octobre).