Dossier d’œuvre architecture IA22132639 | Réalisé par
Dupont Flavie (Rédacteur)
Dupont Flavie

Etudiante à l'Université Rennes 2, master 2 Histoire, civilisations et patrimoine double parcours Histoire et Sciences-sociales et parcours Médiation du Patrimoine de l'Histoire et des Territoires.

Dans le cadre d'une étude sur les châteaux parlementaires costarmoricains pour la réalisation d'un mémoire de recherche historique sur les châteaux habités par des parlementaires bretons. En partenariat avec l'association VMF et la Région Bretagne.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • liste immeubles protégés MH
  • enquête thématique régionale, Inventaire des demeures parlementaires en Bretagne
Château de Catuelan (Hénon)
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Direction régionale des Affaires Culturelles de Bretagne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Moncontour - Moncontour
  • Commune Hénon
  • Lieu-dit Catuelan
  • Précisions
  • Dénominations
    château

Le château de Catuélan, un château parlementaire ?

Le château de Catuélan incarne parfaitement le château parlementaire breton. Il est construit et habité par plusieurs générations qui exercent une fonction au Parlement de Bretagne. Mais, il incarne également l'ascension sociale et politique d'une famille : les du Merdy. Le Parlement, institution judiciaire souveraine établie à Rennes, constitue un véritable tremplin pour les familles nobles d'extraction qui cherchent à consolider leur prestige. Les du Merdy ont occupé des charges importantes au Parlement pendant trois générations successives, de 1727 à 1789. Charles Pierre Félicien du Merdy, d'abord conseiller originaire puis président des Enquêtes (1727-1738), transmit sa charge à son fils Charles-Marie-François-Jean-Célestin, qui connait une carrière fulgurante : conseiller, président des Enquêtes, président à Mortier, et enfin Premier Président du Parlement de 1777 à 1789 – une nomination directe par le roi Louis XVI. Ses propres fils, Emmanuel-Florian-Toussaint et Marie-Charles-Célestin, poursuivent cette tradition parlementaire jusqu'à la Révolution comme conseiller.

Cette ascension sociale se reflète dans l'architecture du château, dont le style classique, l'ordonnancement rigoureux et la symétrie parfaite expriment les valeurs d'ordre et de mesure chères à la magistrature. Les inventaires dressés de 1792 à 1793 révèlent un intérieur sophistiqué avec des espaces dédiés au jeu (tables de billard, tric-trac), à la musique (forte-piano), à la lecture (bibliothèque de 80 ouvrages) et à la réception (23 lits répartis dans 17 chambres, de nombreuses salles et un parc paysagé suggérant la balade), témoignant d'un mode de vie raffiné caractéristique de l'élite parlementaire. Le nombre important de chambres suggère une vie sociale active avec de fréquentes réceptions, tandis que la présence d’une vingtaine de domestiques, dont 14 confirmés, marque l’appartenance nobiliaire à laquelle appartient un parlementaire. Le château de Catuélan n'est pas seulement une résidence rurale, mais un véritable symbole du prestige social acquis par une famille ayant atteint « le premier rang des familles bretonnes en dessous des familles princières » (Jacques Gury, ouvrage : Un anglomane breton au XVIIIe siècle, le comte de Catuélan).

L'hypothèse d'une influence franc-maçonnique

L'aménagement paysager du domaine de Catuélan présente des caractéristiques qui pourraient suggérer une influence franc-maçonnique dans sa conception. Le cadastre ancien de 1808 et les photographies obtenues par les images satellitaire de l'IGN de la période 1965-1980, révèlent un tracé particulier des allées qui forment trois triangles qui semblent se croiser, évoquant symboliquement le compas et l'équerre, emblèmes fondamentaux de la franc-maçonnerie. Cette disposition géométrique n'est pas sans rappeler celle observée dans le jardin du château de Bogard, situé à seulement cinq kilomètres de Catuélan, dont les propriétaires étaient des francs-maçons.

Cette hypothèse prend davantage de consistance si l'on considère la position de Charles-Marie-François-Jean-Célestin du Merdy, Premier Président du Parlement de Bretagne, qui, selon le témoignage du propriétaire actuel du château de Bogard, aurait été non seulement franc-maçon mais également Grand Maître. Cependant, il convient de rester prudent quant à cette affirmation, car son nom ne figure pas dans l'annuaire des francs-maçons du Grand Orient de France établi par Daniel Kerjean pour la période 1760-1940. En l'absence d'éléments archivistiques probants ou d'indices architecturaux spécifiques à l'intérieur du château, cette influence maçonnique demeure une hypothèse séduisante mais non confirmée. Une analyse plus approfondie de la bibliothèque du château, dont l'inventaire révolutionnaire mentionne simplement "80 livres divers" sans en préciser les titres, pourrait éventuellement apporter des éclairages complémentaires sur cette question.

Le château de Catuélan, situé à Hénon entre Lamballe et Moncontour, est lié à la famille du Merdy. Originaires de l'évêché de Tréguier, les du Merdy ont acquis la terre de Catuélan vers 1628 par le mariage de Georges Le Merdy avec Péronnelle de La Rivière, fille de Mathurin de la Rivière, seigneur du Plessis Hérupel. Cette famille est maintenue de noblesse d'extraction par la Chambre de réformation en 1668-1669.

La propriété est restée dans la famille du Merdy durant plusieurs générations. Elle a notamment accueilli Charles-Pierre-Félicien du Merdy (1702-1754), conseiller originaire puis Président des Enquêtes au Parlement de Bretagne (1727-1738). La charge de conseiller non-originaire diffère de celle de conseiller originaire par l’origine du magistrat : bretonne ou française. Ainsi, la charge non-originaire correspond à l’origine française. Cette différenciation est très importante au 16e siècle mais n’est plus qu’une distinction nominale au 18e siècle. Son fils, Charles-Marie-François-Jean-Célestin du Merdy, est né au château de Catuélan le 4 août 1732. Il est conseiller originaire en 1755, président des Enquêtes en 1756, président à Mortier en 1775 puis Premier Président du Parlement de Bretagne en 1777, fonction qu’il occupe jusqu’à la Révolution. Il meurt à Londres le 26 mai 1797. Ses fils, Emmanuel-Florian-Toussaint du Merdy (né à Rennes en 1756, conseiller originaire de 1779 à 1789, décédé en mer en 1796) et Marie Charles du Merdy (né à Rennes en 1761, conseiller originaire de 1781 à 1789, mort sans alliance en 1796), perpétueront également la tradition parlementaire familiale.

Le château actuel, de style classique, remonterait au début du 18e siècle. Il aurait été construit par Charles Jacques du Merdy (1672 - ?), capitaine d'une compagnie de cavalerie du régiment de la Baume. Il épouse Madeleine Céleste de la Merre, avec qui il a un fils, Charles-Pierre-Félicien, futur parlementaire breton. Deux documents témoignent de l’évolution du bâti à Catuélan : l’acte de fondation de la chapelle, établi en 1690 par Jacques du Merdy, mentionne un manoir ; tandis qu’un procès-verbal de travaux de restauration, rédigé le 26 avril 1710 par Charles Jacques du Merdy, fait état d’un château.

Le domaine de Catuélan s’est progressivement constitué par l’annexion de plusieurs fiefs, parmi lesquels la seigneurie de la Rivière à Hénon vers 1690, le fief de la Ville Chapelé vers 1749, ou encore celui de la Roche à Saint-Éloi en 1747. Il regroupe alors l’ensemble des bâtiments caractéristiques d’une seigneurie : un colombier (reconstruit en 1710 après son effondrement avec une partie de la muraille), une chapelle fondée le 4 avril 1690 par Jacques du Merdy, seigneur de Catuélan, et dédiée à Sainte Anne, ainsi que des écuries, une orangerie, un parc paysager, de nombreuses allées et avenues. La chapelle, détruite par la foudre le 5 juin 1939, est reconstruite dès l’année suivante.

Lors de la Révolution française, le château fait l'objet d’une séquestration comme bien national. Ainsi, trois inventaires successifs sont réalisés entre 1792 et 1793, allant de la saisie, à la vente des biens puis à l’estimation des biens invendus. Lors de la vente, les biens mobiliers du château rapportent 30 642 livres. Les domaines annexes du château, comme les métairies du Champ Bertrand, de la "Villeain", du "Bois Hello", sont également séquestrés puis vendus en l'an IV (1796). Le château reste invendu et est récupéré par la petite fille de Charles-Marie-François-Jean-Célestin du Merdy le 6 avril 1810. Une requête des domestiques datée du 24 novembre 1792 révèle que les salaires n'avaient pas été réglés, témoignant des bouleversements de cette période.

  • Période(s)
    • Principale : limite 17e siècle 18e siècle
  • Dates
    • 1690, daté par source
    • 1710, daté par source
    • 1792, daté par source
  • Auteur(s)
    • Personnalité :
      Merdy Charles-Jacques
      Merdy Charles-Jacques

      Charles Jacques du Merdy, marquis de Catuélan (1672 - après 1720)

      Charles Jacques du Merdy, né le 6 décembre 1672 à Plaintel, est le fils de Jacques du Merdy, seigneur de Catuélan, et d'Aliette de Cameru, dame de Trogouarast. Capitaine d'une compagnie de cavalerie dans le régiment de la Baume, il épouse Madeleine Céleste Allain le 25 mars 1701 à Quimper. Seigneur de Catuélan, de Rossalic, de Trogouarast, de Keranstivel et de Trou-ar-Vilin, il poursuit l'œuvre de son père en entreprenant, vers 1710, l'agrandissement du manoir de Catuélan, qui devient un château. Charles Jacques du Merdy décède après 1720. Sa descendance s'inscrit dans les plus hautes familles du Parlement de Bretagne, avec son petit-fils Charles-Marie-François-Jean-Célestin, qui devient Premier Président de 1777 à 1789.

      Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
      commanditaire (incertitude), attribution par source
    • Personnalité :
      Du Merdy Charles-Marie- François-Jean-Célestin
      Du Merdy Charles-Marie- François-Jean-Célestin

      Charles du Merdy, marquis de Catuélan (1732-1799)

      Charles du Merdy de Catuélan, né le 4 juin 1732 au château de Catuélan à Hénon (Côtes-d'Armor), est un homme de lettres et un haut magistrat du 18e siècle, reconnu pour son rôle au sein du Parlement de Bretagne comme premier président (1777-1789). Fils de Charles du Merdy, président aux enquêtes, et de Marie Jeanne Sérant d'Eschuilly, il appartient à une famille bretonne de noble extraction et fortunée.

      Il poursuit dans la lignée de son père, une carrière robine en intégrant le Parlement de Bretagne en 1755 en tant que conseiller. Puis il accède à des fonctions de plus en plus élevées. En 1756, il devient président aux enquêtes, et en 1775, président à mortier. En 1777, il est nommé premier président du Parlement de Bretagne, succédant ainsi à Antoine Arnaud de la Briffe. Cette nomination, marquante par son caractère inattendu puisqu'il était breton, est le signe de la confiance de Louis XVI en sa compétence.

      En 1756, il épouse Renée de Cornulier, issue d’une famille parlementaire elle aussi bien établie, et ils ont plusieurs enfants. Parmi ceux-ci, Emmanuel du Merdy de Catuélan poursuivra l'engagement de la famille dans la vie publique.

      Charles du Merdy de Catuélan s'illustre également en 1787 comme l'un des représentants de la Bretagne à l'Assemblée de Calonne. Il prend également part, en 1788, aux remontrances faites à Louis XVI.

      Il réside en campagne au château de Catuélan et en ville à Rennes dans un hôtel de la rue Trassart, où il reçoit de nombreuses personnalités. Lors de la Révolution, il est contraint d'émigrer et décède à Londres le 26 mai 1799, à l’âge de 66 ans.

      Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
      personnage célèbre attribution par source

Le château de Catuélan

Le château de Catuélan présente une architecture classique caractéristique du 18e siècle. Son plan en forme de T renversé se compose d'un corps de logis principal et d'un pavillon en retour formant la barre verticale du T.

La façade antérieure, parfaitement ordonnancée, comprend 11 travées au total réparties sur trois niveaux : un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage en surcroît sous combles. L'avant-corps central, légèrement saillant, est constitué de trois travées surmontées d'un fronton triangulaire orné probablement des armoiries familiales des Merdy de Catuélan (« Écartelé d'argent et de gueules à trois fleurs de lys de l'un de l'autre. »). Les ouvertures de cet avant-corps se distinguent par leur forme cintrée, contrairement aux baies rectangulaires du reste du logis qui les entourent. L'entrée principale, accessible par trois marches, est encadrée de deux baies de taille similaire, créant ainsi un ensemble harmonieux.

La toiture à longs pans est percée de lucarnes à frontons triangulaires, qui illuminent l’étage sous combles, traditionnellement réservé aux domestiques, comme le confirment les archives. La présence de sept cheminées témoigne du confort de la demeure, assurant le chauffage des pièces. Les fenêtres, de grande taille, sont équipées de châssis en bois, typiques de l’époque de construction, permettant à la lumière de pénétrer, ajoutant ainsi un certain confort au château.

La structure principale est probablement faite, pour le gros œuvre, de moellon puis recouverte d'un enduit à la chaux, technique attestée dans le procès-verbal de réparation de 1710. La couverture est en ardoise, tant pour le corps principal que pour les dépendances.

Bien que nous ne disposons pas d'illustration précise de la façade postérieure, les plans et le cadastre suggèrent qu'elle donne sur un jardin, avec le pavillon formant le T qui présente une toiture en pavillon ornée de deux épis de faîtage, détail absent du corps de logis principal.

L’intérieur du château de Catuélan

L'intérieur du château, documenté par les inventaires révolutionnaires de 1792-1793, révèle une organisation spatiale que l’on retrouve dans les châteaux aux alentours de la même période.

Le rez-de-chaussée est principalement consacré aux espaces de réception et de service. Quatre salles occupent la partie principale : une première salle équipée d'un buffet à trois tiroirs et de mobilier d'accueil, une deuxième dédiée au jeu avec trois tables à jouer et une ottomane verte, une troisième plus sophistiquée comprenant un billard, cinq tables de jeu dont une en marbre, une pendule et divers tableaux, et enfin une quatrième salle de réception ornée de onze fauteuils rembourrés, six fauteuils ordinaires, deux grandes glaces et une table en marbre. Les espaces de service comprennent une cuisine (bien équipée avec batterie complète, un tourne broche et divers ustensiles), un office avec quatre armoires garnies de linge de maison, des ustensiles comme un moulin à café et de la vaisselle. Enfin, le rez-de-chaussée comporte un garde-manger et des caves abritant un important stock de boissons (200 bouteilles de vin et de cidre, plusieurs tonneaux). Dans le corridor qui dessert l'ensemble des pièces, il y a une armoire à "médicaments et drogues".

L'étage est divisé en deux parties réparties de part et d’autre de l’avant-corps central qui contient très probablement un escalier d’honneur. L’étage comprend au total dix-sept chambres. La partie droite compte neuf chambres avec douze lits variés (baldaquin, impériaux, d'enfants), ainsi que des commodes, secrétaires et autres mobiliers raffinés, dont un forte-piano dans la première chambre. La partie gauche abrite huit chambres avec onze lits à chapelle ou à baldaquin, des armoires, des commodes et une bibliothèque dans la dernière pièce.

Les combles mansardés, aménagés plus modestement, comportent treize espaces occupés par les domestiques, avec des lits simples, couchettes ou des paillasses au nombre de 21. Cette hiérarchisation verticale des espaces reflète parfaitement l'organisation sociale de l'époque : le premier étage pour les maîtres et leurs invités, les combles pour le personnel de service.

L’évolution du domaine de Catuélan

Les dépendances, situées à proximité immédiate, comprennent deux bâtiments mitoyens. Le premier, qui semble plus ancien, abrite probablement l'orangerie mentionnée dans les inventaires révolutionnaires ainsi que le logement du jardinier. Adjacent à celui-ci se trouvent les écuries, de forme rectangulaire régulière, présentant une façade classique avec 9 travées sur deux niveaux, complétées par un étage en surcroît destiné au stockage, reconnaissable à ses trois petites lucarnes cintrées de chargement.

Le domaine est agrémenté d'un parc paysagé, visible sur le cadastre ancien de 1808. À gauche de la façade postérieure, il s'étend un jardin paysagé. Il est orné de bosquets et d'un bassin circulaire central. Ses avenues arborées forment trois triangles, caractéristiques d'une conception paysagère soignée aux possibles influences franc-maçon, courant philosophique qui serait celui du premier président Charles-Marie-François-Jean-Célestin du Merdy. La présence d'une orangerie abritant 17 orangers et 3 citronniers confirme l'aisance financière de la famille et une attention particulière portée à l'aménagement d'espaces extérieurs, corroborées par le logement spécifique du jardinier et son salaire relativement élevé (d’environ 500 livres annuel alors qu’il n’est que de 30 livres pour une femme de chambre).

  • Murs
    • schiste moellon (incertitude)
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire symétrique
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage en surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
  • Précision représentations

    L'avant-corps central, légèrement saillant, se compose de trois travées surmontées d’un fronton triangulaire orné des armoiries des Merdy de Catuélan (« Écartelé d'argent et de gueules à trois fleurs de lys de l'un et de l'autre»), ajoutant une touche décorative distinctive à la façade.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Protections
    inscrit MH, 1964/06/19
  • Référence MH
  • AD Côtes-d'Armor, cadastre ancien commune d'Hénon : section J, 3 P 84. 1808. Disponible en ligne en archives numérisées sur le site des archives départementales des Côtes-d'Armor.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 3 P 84
    AD Côtes-d'Armor, cadastre ancien commune d'Hénon : section J, 3 P 84. 1808.

Documents d'archives

  • AD Côtes-d'Armor, 1 E 3421. Seigneurie de Catuellan (Hénon, Bréhand, Trédaniel, Moncontour, Saint-Carreuc, Yffiniac, Landéhen) - Titres généraux et autres. 1538-1743.

    On y trouve de nombreux documents liés aux métairies mais également au château de Catuélan dont des aveux pour la seigneurie de Catuélan, un acte de fondation de la chapelle de Catuélan en 1690 et un procès-verbal pour les réparations et les travaux au château de Catuélan en 1710.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 1 E 3421
    AD Côtes-d'Armor, 1 E 3421. Seigneurie de Catuellan (Hénon, Bréhand, Trédaniel, Moncontour, Saint-Carreuc, Yffiniac, Landéhen) - Titres généraux et autres. 1538-1743.
  • AD Côtes-d'Armor, 1 Q 264. Dossiers des émigrés du Merdy de Catuélan. 1792-1793. Trois inventaires détaillent les effets mobiliers présents dans le château et le domaine de Catuélan (Hénon), qui appartenaient à Charles-Marie du Merdy de Catuélan, émigré. On y trouve également un tableau répertoriant les biens appartenant à la famille Merdy de Catuélan, ainsi que des documents relatifs à la levée éventuelle des saisies sur ces biens.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 1 Q 264
    AD Côtes-d'Armor, 1 Q 264. Dossiers des émigrés du Merdy de Catuélan. 1792-1793.
  • Suite de la cote d'archive 1 Q 264. Il figure notamment à cette cote un acte notarié qui concerne une requête déposée le 24 novembre 1792 par 14 domestiques, qui réclament une rémunération pour leurs services.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 1 Q 265
    AD Côtes-d'Armor, 1 Q 265. Dossiers des émigrés du Merdy de Catuélan. 1792-1793.
  • AD Côtes-d'Armor, 2 E 270. Papiers et titres de la famille du Merdy de Catuélan. Il y figure notamment les comptes réalisés par du Merdy de Catuélan.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 2 E 270
    AD Côtes-d'Armor, 2 E 270. Papiers et titres de la famille du Merdy de Catuélan.
  • AD Côtes-d'Armor, 1 Q 2-28.Biens nationaux de seconde origine. 5 thermidor an IV. Il y figure plusieurs actes notariés qui concernant la saisie de métairies appartenant à l'émigré Merdy de Catuélan.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 1 Q 2-28
    AD Côtes-d'Armor, 1 Q 2-28.Biens nationaux de seconde origine. 5 thermidor an IV.

Bibliographie

  • SAULNIER, Frédéric. Le Parlement de Bretagne, 1554-1790. Imprimerie de la Manutention. 1991. 2 vol.

    ISBN : 2-8554-047-X

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 35 REN hist
  • GURY, Jacques. "Un anglomane breton au XVIIIe siècle : le comte de Catuélan" in Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, n°79-3, 1972, p. 589-624.

    Disponible en ligne sur Persée.

    GURY, Jacques. "Un anglomane breton au XVIIIe siècle : le comte de Catuélan" in Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, n°79-3, 1972, p. 589-624.
Date(s) d'enquête : 1992; Date(s) de rédaction : 1992, 2025
(c) Monuments historiques
(c) Université de Rennes 2
(c) Vieilles Maisons Françaises (VMF)
(c) Région Bretagne
Dupont Flavie
Dupont Flavie

Etudiante à l'Université Rennes 2, master 2 Histoire, civilisations et patrimoine double parcours Histoire et Sciences-sociales et parcours Médiation du Patrimoine de l'Histoire et des Territoires.

Dans le cadre d'une étude sur les châteaux parlementaires costarmoricains pour la réalisation d'un mémoire de recherche historique sur les châteaux habités par des parlementaires bretons. En partenariat avec l'association VMF et la Région Bretagne.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.