Le manoir des Fossés, protégé au titre des Monuments Historiques, s'inscrit en référence régionale pour l'étude des manoirs. Outre les rarissimes fermes à poinçon de sa charpente préservée, sa typologie correspond à un parti probablement inspiré par les gatehouses anglais, où la fonction double de logis et de passage couvert associe habilement les valeurs de prestige et d'usage. L'édifice actuel n'apparait pas comme un lieu conçu pour être habité, mais constitue le lieu d'apparat d'un ensemble aujourd'hui incomplet.
- inventaire topographique, Projet de Parc naturel régional Rance-Côte d'Emeraude
-
Barraud CharlotteBarraud CharlotteCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Plélan-le-Petit - Plélan-le-Petit
-
Commune
Plélan-le-Petit
-
Lieu-dit
(les) Fossés
-
Dénominationsmanoir
L'édifice conservé, unique témoin d'un ensemble manorial plus complexe, a été bâti entre le milieu du 14e siècle et la fin de ce siècle. Une archive le mentionne en 1497, en tant que "porte et maison sur icelle", comme étant habité par Olivier de la Bouëxière, époux de Peronelle, qui l'a hérité de son père Jean Le Borgne. Ce dernier est mentionné en 1440 à la Réformation de Plélan comme habitant "en son hostel des fossés". Le manoir est déclassé après le Moyen Âge et s'inscrit alors dans l'histoire de la ferme voisine.
-
Période(s)
- Principale : 2e moitié 14e siècle , daté par travaux historiques
Edifice à deux étages bâti en moellons sur un plan rectangulaire, devancé à l'origine à l'ouest par une douve aujourd'hui disparue, comme d'autres éléments d'un ensemble comprenant probablement une cour, un logis avec chambre et cuisine, ainsi qu'une chapelle. Il présente une façade ouest défendue par des meurtrières cruciformes et ouverte d'un large passage doublé d'une porte piétonne. Si le rez-de-chaussée recevait probablement une fonction de remise, la salle haute, éclairée de deux baies géminées et chauffée par une grande cheminée sur le pignon que rappellent quelques corbeaux, constituait la salle d'apparat de la seigneurie. Elle était accessible à l'origine depuis la cour par un escalier disparu dont témoigne une ouverture encore visible. Cette salle conserve une exceptionnelle charpente très préservée, avec fermes à poinçon.
-
Murs
- granite moellon
- granite pierre de taille
-
Toitsardoise
-
Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
-
Protectionsinscrit MH, 1992/02/13
-
Référence MH
- (c) Collection particulière
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
Bibliographie
-
LE MANOIR EN BRETAGNE, 1380-1600, par Christel Douard, Jean-Pierre Ducouret, Marie-Dominique Menant, Jean-Jacques Rioult [et al.]. Inventaire général des Monuments et des richesses artistiques de la France. Région Bretagne. Collection Cahiers du Patrimoine n° 28, Paris, Rennes, 1993.
-
MEIRION-JONES, Gwyn (dir.). La demeure seigneuriale dans l'espace Plantagenêt : salles, chambres et tours. Rennes, Presses universitaires de Rennes, collection "Art et société", 2013, 485 p.
Photographe à l'Inventaire