Dossier d’œuvre architecture IA22132765 | Réalisé par
Dupont Flavie (Contributeur)
Dupont Flavie

Etudiante à l'Université Rennes 2, master 2 Histoire, civilisations et patrimoine double parcours Histoire et Sciences-sociales et parcours Médiation du Patrimoine de l'Histoire et des Territoires.

Dans le cadre d'une étude sur les châteaux parlementaires costarmoricains pour la réalisation d'un mémoire de recherche historique sur les châteaux habités par des parlementaires bretons. En partenariat avec l'association VMF et la Région Bretagne.

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  • liste immeubles protégés MH
  • enquête thématique régionale, Inventaire des demeures parlementaires en Bretagne
Château de la Houssaye (Quessoy)
Œuvre étudiée
Auteur
  • Dupont Flavie
    Dupont Flavie

    Etudiante à l'Université Rennes 2, master 2 Histoire, civilisations et patrimoine double parcours Histoire et Sciences-sociales et parcours Médiation du Patrimoine de l'Histoire et des Territoires.

    Dans le cadre d'une étude sur les châteaux parlementaires costarmoricains pour la réalisation d'un mémoire de recherche historique sur les châteaux habités par des parlementaires bretons. En partenariat avec l'association VMF et la Région Bretagne.

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Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Moncontour - Moncontour
  • Commune Quessoy
  • Lieu-dit Houssaye
  • Précisions

Château édifié vers 1750. Le colombier, la chapelle et l'ancien manoir réutilisé comme bâtiment agricole témoignent de l'existence d'un château antérieur. A l'intérieur, deux salons possèdent un décor de boiseries. Une salle-à-manger est décorée de lambris à moulures courbes et d'une cheminée en bois. Le château se trouve dans un parc recomposé au début du 20e siècle, comprenant une perspective, un jardin à la française, un potager et un ancien verger.

(Enquête thématique départementale, 1992.)

Le manoir de la Houssaye et ses premiers propriétaires (13e-17e siècles)

Les origines de la seigneurie de la Houssaye remontent au 13e siècle, avec la famille Budes. Le site devient ensuite la propriété des Malestroit au 15e siècle, qui y résident dans ce qui correspond aujourd'hui aux dépendances. À cette époque, le bâtiment était un manoir gothique. En 1514, le manoir appartient à Hervé de Malestroit, et en 1536, à Jacques de Malestroit. Ce manoir, situé aujourd'hui au sud-est du domaine et transformé en bâtiment agricole, faisait partie d'une seigneurie comprenant des dépendances : un colombier et une chapelle, construits à la fin du 16e siècle. Le manoir comportait un étage et un pavillon, aujourd'hui disparu. Au 17e siècle, la propriété est transmise à la famille Coesquen, laquelle a compté parmi ses membres deux gouverneurs de Saint-Malo : Jehan de Coesquen et son fils Malo, qui devient seigneur de la Houssaye en 1646. Ce sont probablement ces derniers qui ont fait construire le colombier attenant à la seigneurie.

La famille Le Vicomte et la construction du château classique (17e-18e siècles)

En 1668, Jehan Le Vicomte, conseiller du roi au présidial de Rennes, achète la propriété, qui avait été vendue par François de Coesquen, fille de Malo de Coesquen. La famille Le Vicomte, une famille parlementaire sur deux générations, résidera dans le château jusqu'à la Révolution. Cependant, en raison des troubles de cette période, ils sont contraints à l'émigration.

Le château actuel a été construit au 18e siècle, sous l'impulsion de Jean-Baptiste Le Vicomte, président à mortier au Parlement de Bretagne. Ce dernier acquiert la propriété en 1753, après le décès de son père, Jean-François Le Vicomte, également parlementaire breton, qui avait été conseiller au Parlement de Bretagne de 1731 à 1753. Jean-François était le fils de Jean-Pierre Le Vicomte et le petit-fils de Jehan Le Vicomte, qui avait acheté la propriété aux Coesquen. La construction du logis débute vers 1750 sous Jean-François et se poursuit sous la direction de son fils, Jean-Baptiste, jusqu’à la Révolution française qui survient en 1789. L’achèvement du bâtiment est alors retardé par les événements révolutionnaires et ne se fait qu’après le retour de l'émigration de la famille.

Le projet architectural du château est l’œuvre du Commandeur de Brilhac, prêtre et architecte amateur, fils du premier président au Parlement de Bretagne, Pierre de Brilhac. Inspiré par les principes de l'architecte Jacques V Gabriel, il s'est notamment inspiré de son travail lors de la reconstruction du Parlement de Bretagne après l'incendie de 1720.

Révolution et confiscation (18e – 19e siècles)

Lors de la Révolution française, la propriété de la Houssaye est saisie comme bien national, conformément à la loi de 1792, qui déclare les biens des émigrés comme appartenant à la République. La famille Le Vicomte, ayant émigré dès 1790, a pris cette décision après que Jean-Baptiste Le Vicomte, à la tête d'une délégation à Paris, se soit opposé devant l'Assemblée à un décret déclarant la mise en vacances des parlements. Accusé de crime de lèse-majesté, il est contraint à l'émigration et s'exile à Jersey avec sa famille.

Le 11 thermidor an IV (29 juillet 1796), le château de la Houssaye est visité dans son intégralité. Chaque pièce et effet est estimé, saisi puis mis en vente. Il est évident que la famille a quitté les lieux dans la précipitation : des papiers, des draps de lit, des vêtements, des ustensiles de cuisine, ainsi que plus de 400 bouteilles de vin sont retrouvés. Les domestiques résident encore sur place, et c’est Guillaume Boilet, le jardinier, qui ouvre la demeure aux commissaires républicains.

Un procès-verbal de vente a lieu le 8 fructidor an IV (25 août 1796), et le domaine est vendu pour la somme de 57 839 livres à Marie-Josèphe-Françoise-Louise-Augustine Le Vicomte de la Houssaye.

Sophie Le Vicomte, fille de Jean-Baptiste, récupère la propriété vers 1810 avec son mari, le marquis de la Noüe.

Le 19e siècle : propriétaires et restaurations

Au 19e et 20e siècles, la propriété change plusieurs fois de main. En 1867, la famille la Noüe vend la propriété à M. Auffray, ses héritiers vendent en 1920 à leur tour. Elle est acquise par un antiquaire nantais, le Baron Voruz de Vaux, qui effectue des aménagements et des restaurations du parc et du domaine dont l’allée courbe. En 1962, le château est acheté par Jean de Largentaye et son épouse, Inès. Ils sont la dernière famille à en être propriétaires, et leurs descendants détiennent encore la Houssaye à ce jour.

(Flavie Dupont, Inventaire thématique des demeures parlementaires, 2025)

  • Période(s)
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle , (incertitude), , (détruit)
    • Principale : 3e quart 17e siècle , daté par source
    • Secondaire : 2e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
  • Dates
    • 1514, daté par source
    • 1536, daté par source
    • 1646, daté par source
    • 1668, daté par source
    • 1750, daté par source
    • 1809, daté par source
    • 1867, daté par source
    • 1920, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Brilhac René-Anne-Hyppolite de Brilhac, le Commandeur. , dit(e) C.D.B : Le Commandeur de Brilhac
      Brilhac René-Anne-Hyppolite de Brilhac, le Commandeur.

      René-Anne-Hippolyte de Brilhac, commandeur de Saint Lazare et architecte amateur (1710-x)

      René-Anne-Hippolyte de Brilhac, né le 20 mai 1713 à Paris, est un ecclésiastique et un architecte amateur notable. Fils de Pierre de Brilhac, Premier Président du Parlement de Bretagne, et de sa seconde femme, Pélagie Constance de Lys, né le 1er décembre 1710 en la paroisse de Saint-Etienne à Rennes. Cadet de la famille Brilhac, il suit la voie traditionnelle des familles nobiliaires en devenant clerc.

      Sa carrière ecclésiastique est remarquable : il devient commandeur de Saint-Lazare, prêtre, bachelier de la Sorbonne, vicaire général de Poitiers, et abbé de Saint-Jean-des-Près en 1731. Il est également prieur de Saint-Nicolas de Josselin, protonotaire apostolique et commissaire des États de Bretagne de 1757 à 1773. En parallèle de ses fonctions ecclésiastiques, René Eugène se distingue par son intérêt pour l'architecture, exerçant cette passion pendant son temps libre. Il est l'architecte probable du château du Latay ou encore du château de la Houssaye p

      Il est également l’auteur de nombreux projets architecturaux en Bretagne, tels que le château de Trégranteur (Guégon, Morbihan) et le château de Boisgelin (Pléhédel, Côtes-d'Armor). Mais aussi de projets prévisionnels comme le manoir de la Bintinaye (Rennes, Ille-et-Vilaine). René Eugène dessine également des plans pour des hôtels particuliers, dont l'hôtel de Coniac, pour sa sœur Marie-Anne-Geneviève de Brilhac, situé au 42 rue Saint-Georges à Rennes.

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      architecte attribution par analyse stylistique
    • Personnalité :
      Le Vicomte Jean-Baptiste
      Le Vicomte Jean-Baptiste

      Jean-Baptiste Le Vicomte, seigneur de la Houssaye, conseiller puis président à mortier au Parlement de Bretagne (1739-1810).

      Né en 1739 à Sévignac, il est le fils du conseiller originaire au Parlement de Bretagne, Jean-François Le Vicomte. Il effectue deux mariages, le premier à Rennes en 1765 et le second à Saint-Bireuc en 1772. Il est un homme de caractère, qui s'investi au Parlement de Bretagne. Lors de la Révolution, il s'illustre lorsqu'il prend la tête d'une délégation de parlementaires qui se rendent à Paris pour s'opposer à la loi de 1790 mettant fin à l'activité des parlements provinciaux. C'est pourquoi il émigre en quelques mois plus tard avec sa famille pour Jersey, étant accusé de traîtrise. Il ne reviendra qu'en 1810, où il décède à Saint Brieuc.

      Il est celui qui coordonne les travaux du château de la Houssaye à Quessoy sous l'impulsion de l'architecte, le commandeur de Brilhac.

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      commanditaire attribution par source, attribution par travaux historiques

Le logis du Château de la Houssaye est une construction classique, avec une façade principale d’élévation ordonnancée à dix travées.

Le château classique

Le château, construit en petit appareil de granite, se distingue par sa verticalité, notamment grâce aux baies en arcs segmentaires qui s'alignent sur les quatre niveaux. Cette verticalité est également soulignée par le rez-de-chaussée surélevé, l'escalier à double volée et la toiture à la mansarde, qui permet d’ajouter un étage supplémentaire en plus de l'étage carré. En observant l'ensemble des façades, on remarque que la façade ouest, d'une grande envergure, s'attache à impressionner. L'effet est accentué par l'allée courbe qui permet de voir le château depuis un point plus bas. À l'inverse, la façade est, plus intimiste, présente un rez-de-jardin accessible par une passerelle qui surplombe une cour servant aux communs situés au sous-sol. L'avant corps central de ce côté est moins saillant, et la façade est moins ornée, sans chaînage d’angle en pierre de taille de granite ni bandeau en saillie marquant les niveaux. Il est important de préciser que les garde-corps des baies situées au rez-de-chaussée, installés au 20e siècle par le Baron Voruz de Vaux, proviennent d'un immeuble nantais. Ce dernier a également aménagé le parc dans un style du 18e siècle et décoré une chambre avec un décor en plâtre.

L’avant-corps central, sur la façade ouest, est légèrement en saillie et se distingue par une symétrie marquée. Cette symétrie est soulignée par un escalier à double volée aux montées convergentes, ainsi que par deux travées fortes sur deux niveaux, couronnées par un fronton triangulaire en pierre de calcaire. Ce fronton abritait les armoiries de la famille Le Vicomte, qui ont été martelées pendant la Révolution. L’ensemble est surmonté d’une toiture à mansarde, ornée d’épis de faîtage.

L’intérieur du château est agencé selon les normes idéales de l’époque (vers 1750). Le sous-sol abrite des caves ainsi que deux appartements, dont l'un est désigné comme l'office. Il comprend également une cuisine, reliée à un escalier de service qui mène à la grande salle à manger, équipée d’un monte-plat encore en état de fonctionnement.

Le rez-de-chaussée comporte six pièces. L’entrée, située dans l’avant-corps central, sert également de salle à manger. Elle est lambrissée, avec des moulures cintrées et une cheminée en bois. Au nord-est, se trouvent deux pièces : un bureau, qui était équipé selon l'inventaire dressé le 11 thermidor an IV (29 juillet 1796), d’un secrétaire, de cinq fauteuils et d’une malle, et une première chambre à coucher, où l’on trouvait un lit, deux confessionnaux, une table de jeu et une table simple. En plus des boiseries classées monuments historiques, cette première chambre était décorée de trois tapisseries de Beauvais. Elle mène à un petit cabinet, qui contenait, toujours selon l'inventaire du 11 thermidor an IV (29 juillet 1796), un lit, une chaise d’aisance et un bidet à dos. Au sud-ouest, deux salons, servant de salles de compagnie, sont dotés de lambris courbes et de cheminées en bois. Le premier salon était orné de deux tableaux de jeu et de tapisseries d’Aubusson, tandis que le second abritait quatre tables de jeu et un métier à broder. L’une de ces pièces a été transformée en cuisine. L'ensemble du rez-de-chaussée est parqueté (motifs de type Versailles ou à chevron pour les salles ou à lame de chêne pour les corridors). Dans cette partie ouest du château se trouve également la cage de l’escalier d’honneur. Il est en orme, avec un départ en rampe sculpté en aileron à volute rentrante et des balustres carrés en poire.

Cet escalier dessert les étages et mène au premier, où un grand corridor s’ouvre. Ce corridor distribue cinq chambres et un cabinet, toutes lambrissées, certaines avec des courbes et d’autres avec des lignes droites et toutes parquetées.Le 11 thermidor an IV (29 juillet 1796), lors de l'inventaire effectué par les commissaires républicains, les chambres sont dotées de lits, parfois ornés de draps en soie, de tables, de pots à eau, de glaces de toilette et de tables de nuit. Au 18e siècle, on comptait quatre cabinets et cinq chambres. Les quatre premières chambres possédaient des cheminées en marbre, tandis que la dernière était équipée d’une cheminée en bois sculpté avec un arc chantourné.

Le second étage, ajouté en surcroît, était destiné aux domestiques. Cet étage comprend un appartement avec une cheminée en granite, ainsi que huit chambres et deux cabinets.

Le château reflète l'élégance et le statut social de la noblesse parlementaire du XVIIIᵉ siècle. Commandé par un parlementaire et conçu par un architecte du même milieu, il allie esthétique et fonctionnalité. Les volumes harmonieux, les façades équilibrées et les aménagements intérieurs témoignent de la recherche d'une beauté raffinée, tout en répondant aux besoins pratiques d'une vie de cour. L'inventaire du 11 thermidor an IV (29 juillet 1796) met en évidence la variété des éléments de confort adaptés aux standards de l'époque.  

Le parc et ses aménagements

Le parc du château, qui s'étend sur environ 13 hectares, comprend un potager de 34 ares datant du 18e siècle, ainsi qu'un moulin appelé « Martel », restauré par le Baron Voruz de Vaux au 20e siècle. Ce jardin, à la fois classique et influencé par les jardins à la française, a été conçu au 18e siècle, à une époque où les jardins paysagers se développaient, d'abord sous l'influence de l'école classique de Le Nôtre. Par la suite, il a été modifié par les propriétaires actuels, dont Inès de Largentaye, vers 1960, qui y a introduit un jardin anglais. Le jardin à la française, avec ses buis taillés et ses allées dessinées en croix autour d’un bassin central, se distingue par des allées de tilleuls qui ajoutent un charme et permettent une promenade, élément essentiel du « vivre noblement ». Au 20e siècle, sous l’impulsion du Baron Voruz de Vaux, le parc a subi des transformations, notamment avec la création d’une allée courbe qui redessine le parcours menant au château, lui conférant ainsi une touche anglomane marquée.

Le colombier et la chapelle

Le colombier, datant de la fin du 15e siècle, est un élément important du domaine. Classé Monument Historique depuis 1982, il est un symbole de droits seigneuriaux indéniables en plus d’être le lieu d’une ressource précieuse que sont les pigeons, pour tout seigneur. Ce colombier a été restauré dans les années 1960, c’est pourquoi il est en excellent état et préserve ainsi son caractère historique. Il possède 1600 boulins signifiant la domination de 800 hectares par le seigneur qui l’a bâti, probablement les Coesquen, à la fin du 16e siècle. Il est constitué en gros œuvre d’un appareil assisé en granite. Il avait une litre aujourd’hui à peine visible et qui permettait de consolider l’édifice.

La chapelle, construite probablement aux 15e et début du 16e siècle, a subi des transformations au 18e siècle. Sa façade sud présente un portail occidental avec des colonnettes engagées dans l’embrasement, une voussure appareillée en rouleaux, et au-dessus, un oculus. La façade nord, quant à elle, possède deux petites baies jumelées et cintrées, réalisées probablement au 18e siècle. Sur les façades est et ouest, on trouve également deux autres baies. Malgré ces ouvertures, la chapelle demeure sombre, avec un dallage en petits carreaux et des murs enduits. La charpente était vraisemblablement à l'origine recouverte d’un lambris. La chapelle mesure 11 mètres de long pour 6 mètres de large. Elle a été le lieu de baptême de Renaud, fils de Jean-Baptiste Le Vicomte, en 1779, et accueillait deux messes annuelles selon les archives. Le culte y fut supprimé pendant la Révolution, rétabli en l’an XI (1802-1803), puis la chapelle fut désaffectée au 19e siècle. Elle a été classée Monument Historique en 2020.

Au fil du temps, de nombreuses modifications ont été apportées au domaine. Ces transformations ont principalement touché le jardin et les intérieurs du château, visant à restaurer l’élégance des lieux et à préserver leur caractère historique. Les différents propriétaires successifs ont chacun contribué à leur manière à l’embellissement et à la conservation de l’ensemble.

(Flavie Dupont, Inventaire thématique des demeures parlementaires, 2025)

  • Murs
    • granite petit appareil enduit (incertitude)
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage en surcroît
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à deux pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier symétrique en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Typologies
  • État de conservation
    restauré, bon état
  • Techniques
    • ferronnerie
    • décor stuqué
  • Précision représentations

    Armoiries de la famille Le Vicomte, "d'azur au croissant d'or" sur le fronton triangulaire de l'avant corps central de la façade ouest (martelées sous la Révolution).

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Protections
    classé MH, 1982/10/13
    inscrit MH, 2002/03/22, 2020/01/30
  • Précisions sur la protection

    En totalité, le colombier du château (cad. A 1123) : classement par arrêté du 13 octobre 1982 ; Le château de la Houssaye, à savoir le logis en totalité, la chapelle en totalité, le bâtiment des dépendances incluant les vestiges de l'ancien manoir en totalité, l'ancien moulin en totalité, les cours, jardins et parc pour leurs sols d'assiette et dispositions architecturées (murs, portails, terrasses, fossés, escaliers, saut-de-loup, allées, etc.), figurant au cadastre, section A parcelles n° 1121, 1122, 1124 (sauf abri de jardin), 1125, 1126, 1127, 1128, 1129 (sauf bâtiments récents situés au nord-ouest), 1130, 1856, et section ZA parcelle n° 143 (perspective plantée d’arbres et ancien moulin) et figuré sur le plan annexé à l'arrêté : inscription par arrêté du 30 janvier 2020

  • Référence MH

Le colombier, en parfait état. Il est d'une taille imposante, il possède 1600 boulins. Il est classé Monument Historique.

L'arrêté d'inscription du 30 janvier 2020 se substitue à l'arrêté d'inscription du 22 mars 2002 et complète l'arrêté de classement du 13 octobre 1982 : le château en totalité (cad. A 1123) : inscription par arrêté du 22 mars 2002. L'arrêté d'inscription du 22 mars 2002 se substitue à l'arrêté d'inscription du 13 octobre 1982 et complète l'arrêté de classement du 13 octobre 1982 : les façades et les toitures ainsi que les deux salons au rez-de-chaussée avec leur décor du château (cad. A 1123) : inscription par arrêté du 13 octobre 1982. L'arrêté d'inscription du 13 octobre 1982 complète l'arrêté de classement du 13 octobre 1982. L'arrêté de classement du 13 octobre 1982 annule et remplace l'arrêté d'inscription du 15 juin 1964 : le colombier du château : inscription par arrêté du 15 juin 1964.

Documents d'archives

  • AD Côtes-d'Armor. Sous série 1 Q 2-28. Fonds Biens nationaux de seconde origine "Quessoy"

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 1 Q 2-28
    AD Côtes-d'Armor. Sous série 1 Q 2-28. Fonds Biens nationaux de seconde origine "Quessoy".
  • AD Côtes-d'Armor. Sous série 1 Q 387. Fonds émigrés de Le Vicomte.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 1 q 387
    AD Côtes-d'Armor. Sous série 1 Q 387. Fonds émigrés de Le Vicomte.
  • Consulté en ligne.

    AD Côtes-d'Armor. Cadastre napoléonien (3P263) - plan de section A ,4e feuille, 1843.

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 3P263
    AD Côtes-d'Armor. Cadastre napoléonien (3P263) - plan de section A ,4e feuille.
  • AD Côtes-d'Armor, cadastre napoléonien, Quessoy, 1808, 3 P 263, Section8, Section D, parcelles 1-1239.

    Consulté en ligne

    Archives départementales des Côtes-d'Armor : 3 P 263
    AD Côtes-d'Armor. Cadastre napoléonien (3P263) - plan de section A ,4e feuille.

Bibliographie

  • DENIS, Laure, Quessoy - Château de la Houssaye, Rennes, DRAC, 2001.

    Collection privée
    DENIS, Laure, Quessoy - Château de la Houssaye, Rennes, DRAC, 2001.
  • Brochure de présentation du château de la Houssaye (Quessoy, Côtes-d'Armor), réalisée par la famille de Largentaye en juillet 2021.

    Collection privée
    Largentaye, La Houssaye : brochure de présentation du château, 2021.
  • POTIER DE COURCY, Pol. Nobiliaire et armorial de Bretagne. Joseph Floch. 1970. 3 vol.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : USU sur pl.
    POTIER DE COURCY, Pol. Nobiliaire et armorial de Bretagne. Joseph Floch. 1970. 3 vol.
  • SAULNIER, Frédéric. Le Parlement de Bretagne, 1554-1790. Imprimerie de la Manutention. 1991. 2 vol.

    ISBN : 2-8554-047-X

    Région Bretagne (Service des archives) : 35 REN hist
    SAULNIER, Frédéric. Le Parlement de Bretagne, 1554-1790. Imprimerie de la Manutention. 1991. 2 vol.

Périodiques

  • ISNN : 00496319

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : 22 G
    GRANDMAISON, Georges, JOSSELIN, Charles, LE SCOUEZEC, Gwenc'hlan, Côtes-d'Armor, juillet 1991, n°13850. Vieilles Maisons Françaises, 1991. ISSN 00496319
Date(s) d'enquête : 1992; Date(s) de rédaction : 1992, 2025
(c) Monuments historiques
(c) Université de Rennes 2
(c) Vieilles Maisons Françaises (VMF)
(c) Région Bretagne
Dupont Flavie
Dupont Flavie

Etudiante à l'Université Rennes 2, master 2 Histoire, civilisations et patrimoine double parcours Histoire et Sciences-sociales et parcours Médiation du Patrimoine de l'Histoire et des Territoires.

Dans le cadre d'une étude sur les châteaux parlementaires costarmoricains pour la réalisation d'un mémoire de recherche historique sur les châteaux habités par des parlementaires bretons. En partenariat avec l'association VMF et la Région Bretagne.

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