Les points d'eau : fontaines et puits

Plus d'une vingtaine de puits (repérage non exhaustif) ont été observés sur le terrain à Plouzélambre.

Les plus anciens, à margelle circulaire, réalisés en pierre de taille de granite, datent du 16e comme au Moulin ar Roudour.

Le puits à guérite de type trégorois apparaît vers 1780-1790. Sa forme caractéristique avec son pignon-fronton triangulaire à crossettes saillantes se perpétue jusqu'à la fin du 19e siècle comme à Kermabilou (1856), Kernevez ou au bourg. De chaque côté de l'accès au treuil se trouvait une tablette en granite permettant de poser le seau lors de son remplissage. Une grande auge permet d'abreuver les animaux : elle est alimentée soit par seau soit par une goulotte de pierre passant à travers la maçonnerie.

On citera également les fontaines de Run ar Gazel (vestiges) et Saint-Mélar vraisemblablement datable du 17e siècle. Celle de Saint-Mélar, restaurée, est associée à un lavoir plus récent. Elles sont aménagées au sein des hameaux en lieu et place des puits.

La fontaine saint Sylvestre (située à 240 mètres au nord-est de l'église paroissiale) est classée au titre des Monuments historiques depuis 1930. Au 16e siècle, Plouzélambre était un lieu de pèlerinage pour les malades de la lèpre et autres affections cutanées. Saint Sylvestre y est représenté en abbé avec sa crosse : la tête de la statue - en granite gris - est malheureusement brisée. A ses pieds, un chien (comme saint Gildas son frère qui à la réputation de guérir la rage).