Dossier d’œuvre architecture IA22132957 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes de Dinan
Ecart, la Ville Ger (Pleudihen-sur-Rance)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
  • Commune Pleudihen-sur-Rance
  • Lieu-dit Ville Ger (la)
  • Dénominations
    écart

L'écart de la Ville Ger s'apparente aux villages anciens de la Rance maritime : -il est situé sur une hauteur, protégé des débords de la Rance, -implanté de part et d'autre d'un axe traversant qui mène à la mer, -son habitat est regroupé en îlots, les maisons de notables se distinguent par leurs vastes jardins et une orientation différente, comme l'Hôtel Gerdray et celui de la Cour du Haut Lion, logis remanié en 1754 pour une famille de notaires, les Debien. Plusieurs maisons de gens de robe y sont mentionnés au 18e siècle, comme Jacques-jean Michel, procureur fiscal du château de la Bellière. Cette famille qui possède plusieurs maisons est encore mentionnée à la Ville Ger au milieu du 19e siècle.

La grève de la Ville Ger était connu au début du siècle pour sa plage de sable, un hippodrome éphémère y fut installé pendant la construction du barrage de la Rance.

L'organisation du hameau

Les maisons de la Ville Ger se sont greffées principalement autour d'un axe, à quelques mètres des rives de la Rance, sur un tertre qui culmine à 48 mètres. Dans la première moitié du 19e siècle, les parcelles inondables au nord du hameau sont protégées par une digue de pierres sèches élevée entre 1817 et 1844. Lors du relevé de 1844, son pourtour est cadastré, de même que le chemin de la Ville Ger au marais qui n'existe plus.

Les états de section du cadastre de 1844 indiquent des regroupements d'habitat, au sud la Cour du Haut Lion avec son logis de procureur daté 1754, de l'autre côté la cour d'enbas de Lion dont la rangée de logis a été reprise et remodelée au 19e siècle sur un fonds plus ancien, mais aussi à l'ouest de la Ville-Ger, l'hôtel Gerdray avec des vestiges du 16e siècle, non loin la Ville Neuve, la Gloriette et la Porte Blanche dont l'entrée de l'enclos conserve une inscription sculptée : Julienne Chevalier. Enfin la Chambre plus au nord a été entièrement reprise dans la deuxième moitié du 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle, 18e siècle, 19e siècle
    • Secondaire : 16e siècle

Notes :

Au nord de la Ville-Ger, se situe une ancienne mare maçonnée, ancien routoir ?.

La plupart des maisons reconstruites au 19e siècle sont assises sur un fond ancien et certaines pierres sont remployées, c'est le cas des linteaux sculptés dont deux sont gravés d'un calice.

Le toponyme de la Chambre pourrait indiquer anciennement une maison de prêtre. La pièce de l'étage, chambre ou salle chauffée était considérée comme une distinction parmi les maisons de la campagne.

A deux reprises, les matrices du cadastre de 1844 indiquent une parcelle nommée l'échellage. IL s'agit d'un droit d’échafauder, de poser une échelle, sur un terrain vierge soumis à cette servitude.

Quelques crossettes de pignons du 17e siècle sont sculptées de personnages, couple, ou simple tête.

Se retrouve dans les maisons du 19e siècle, le même type d'escalier que celui vu à la Guimardière.

  • Murs
    • granite moellon
  • Toits
    ardoise

Bibliographie

  • Abbé BREBEL Eugène. Essai historique sur Pleudihen-sur-Rance. 1916. Réédition, Paris : le livre d'histoire-Lorisse, 2003.

Annexes

  • La Ville Ger, extraits de l'état de section du cadastre de 1844
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2016