La ferme de Keringant est un exemple caractéristique de petite ferme trégorroise du 19e siècle avec organisation des bâtiments d'habitation et d'exploitation autour de la cour et de l'aire à battre. La distribution et les aménagements intérieurs du logis, parfaitement conservés, ajoutent à l'intérêt de cet ensemble.
- inventaire topographique, Communauté de communes du Haut Trégor
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Schéma de cohérence territoriale du Trégor - Roche-Derrien (La)
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Commune
La Roche-Jaudy
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Lieu-dit
Hengoat,
Keringant
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Précisions
commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Hengoat
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéesétable, remise agricole, cour, aire à battre, fournil, laiterie
Sur le cadastre napoléonien, le toponyme "Keringan Jaron" associe le nom de l'ancienne seigneurie "Hingant Trohadiou" et "Jaron", nom probable d'une famille de convenancier. Ainsi, le lieu serait un ancien convenant de la seigneurie de Keringan signalée au 15e siècle. Situé à moins de 500 mètres à l'est, le lieu dit "Coz Keringan" signale peut-être l'emplacement de cette ancienne seigneurie dont il ne reste aucune trace, y compris dans la toponymie actuelle.
La ferme de Keringant est reconstruite vers le milieu du 19e siècle, à l'emplacement d'une ferme plus ancienne figurée sur le cadastre de 1835. L'intérieur du logis est en place avec sa distribution d'origine. Un alignement de meubles est placé contre le mur nord de la salle : buffet vitré dit "gabaret", meuble tardif typiquement trégorrois ; deux armoires identiques, lit demi-clos. Cet ensemble, ainsi que la table et les bancs, a été réalisé en 1947 par Yves Porpé, menuisier à Hengoat, à l'occasion du mariage des époux Bothorel. Le four à pain construit contre le pignon de l'appentis nord a disparu.
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Période(s)
- Principale : milieu 19e siècle
La ferme est établie au sud du bourg, au bord de la route qui mène à Pommerit-Jaudy. Elle est composée d'un logis, d'une dépendance et d'une remise construites en alignement. Au sud, en face du logis, les étables bornent la cour séparée de la route par des murs de clôture. Pour éviter la divagation des animaux sur l'aire à battre, des murets isolent la cour. Construit en moellon de schiste avec encadrement de baies en granite, le logis de plan allongé, en rez-de-chaussée, présente une élévation ordonnancée. Il abrite trois unités d'habitation surmontées d'un grenier. Délimité par des cloisons en planches, le couloir d'entrée dessert la salle (à droite), les deux chambres en enfilades (à gauche), l'appentis nord à usage de laiterie et de fournil. Il accueille également l'escalier tournant à retours en bois qui mène au grenier.
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Murs
- schiste moellon
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Toitsardoise
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Étagesen rez-de-chaussée
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
- toit à longs pans pignon découvert
- appentis
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant à retours sans jour en charpente
- (c) Région Bretagne
- (c) Archives départementales des Côtes-d'Armor
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
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Documents figurés
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Série 3 P 078. Fonds du cadastre ancien. Tableau d'assemblage et plans parcellaires de la commune de Hengoat, 1835.
Photographe à l'Inventaire