Construction de la nouvelle église
Suite au déplacement du bourg (1865) et à l'agrandissement de la commune par l'annexion de la section du Val (1864), il est décidé de construire une nouvelle église pour la ville de Saint-Lormel. Le projet est confié à l'architecte Maignan. Les travaux débutent en 1864 sur un terrain donné par la famille Rioust de Largentaye. Le 10 juillet 1864, le recteur Mathurin Burgaud bénit les fondations et la pierre angulaire. Le devis s'élevant à 66 000 francs, les habitants financent 38 000 francs et participent à l’édification de l'édifice en offrant l’intégralité du bois de charpente, en effectuant le terrassement, et en transportant les matériaux, permettant d'économiser 10 000 francs. Seulement il manque 18 000 francs pour achever la construction de l'église, après les plusieurs refus de secours du Ministère des Cultes, l'édifice sera achevé sans l'aide du département, ni de l'État, expliquant ainsi l'absence de vitraux dans toutes les baies (seulement trois sont réalisés dans le chœur), et un mobilier liturgique presque inexistant. L'église est consacrée les 7 et 8 octobre 1866, et le Saint-Sacrement transféré le premier novembre.
Transfert du presbytère
Le presbytère du Vieux-Bourg étant trop éloigné de l'actuelle église, il est vendu ainsi que plusieurs parcelles pour en construire un plus proche au nouveau bourg, sur un terrain donné par la famille Rioust de Largentaye.
Transfert du cimetière
Le cimetière situé dans l'enclos de l'église Saint-Lunaire au vieux bourg est transféré en 1866 derrière la nouvelle église. La croix du cimetière, œuvre de l'atelier Yves Hernot, est érigée au 3e quart du 19e siècle en souvenir de l'abbé Jean-Marie Lemoine, né à Saint-Lormel en 1829 et décédé en mer le 25 mai 1883.
Installation de l'horloge de l'église
L'installation de l'horloge était prévue par l'architecte Maignan dans la rosace mais le manque de budget lors de la construction n'avait pas permit son achat. En 1900, un paroissien anonyme fait un don pour l'achat et l'installation de cette horloge. M. Maignan dans les plans de 1864 la plaçait dans la rosace du clocher, mais l'architecte départemental s'y oppose à la suite de la demande du recteur,